Et Patrice parfois pleurait pendant les prises…

Par Yves Cape AFC, SBC

par Yves Cape La Lettre AFC n°236

Ce qui m’a frappé sur le tournage de Persécution, c’est son esprit de troupe. Il parlait à tout le monde de la même façon. Cela devrait toujours être comme ça sur les plateaux !
Il s’adressait à moi comme il le faisait avec un stagiaire mise en scène ou un machiniste, avec le même sens de la responsabilité qu’il transmettait à tous. Je trouvais cela magnifique car c’est vraiment comme le travail d’une troupe de théâtre où tout le monde est là pour ce travail de création qui va démarrer. C’était très intense…
Sur Persécution, on tournait dans tous les sens et avec mon chef machino on se disait : « Mais on ne va jamais y arriver ! ». Et tout ça dans des chorégraphies incroyables. Il avait la patience que tout ça se cale, car pour tout le monde, c’était compliqué, pour les comédiens, pour le son. A la fin de certaines prises, je pleurais au cadre. Et Patrice aussi parfois pleurait pendant les prises…