Gilles Galerne, une présence chaleureuse et réconfortante

Par Pascal Lebègue, AFC

par Pascal Lebègue La Lettre AFC n°226

J’ai rencontre Gilles Galerne peu après mon arrivée à Los Angeles, ce qui fait une bonne douzaine d’années. Son fils était au Lycée français en même temps que mon ainée, Louise. Il n’y a jamais rien eu de forcé entre nous, comme c’est parfois le cas à Los Angeles mais une amitié s’est développée au fil des ans, autour de la lumière, de ses lumières, et du métier.

Il savait que j’aimais ses Bug-Jokers, que je possède toujours, car c’est une source " futée ", légère et fiable. Elle a connu de nombreux développements depuis, et toujours dans la bonne direction. Ceci sans oublier la série des Alpha qui a donné une seconde jeunesse aux Fresnel HMIs. Il était de toutes les manifestations techniques, Cinegear et autres, et il était toujours sympathique de l’y retrouver, lui ou son frère Marc, au stand K5600 !
Gilles aimait la vie et la mer. J’allais souvent lui rendre visite sur son voilier car un texto ou deux suffisaient à conclure l’affaire. Sortie s’il y a du vent et déjeuner à bord quoiqu’il arrive. Il y avait toujours un ami de passage, breton ou pas… et moi, j’aimais y emmener ma petite dernière, Cécile.

Un an et demi aura suffi à nous priver de sa présence chaleureuse et réconfortante, un an et demi où la maladie lui a tout repris jour après jour.
C’était cruel et douloureux, et ma peine ne peut sans doute se comparer à celle de sa famille, à qui vont toutes mes pensées.