L’Etat améliore le " fonds permanent "

par Clarisse Fabre

La Lettre AFC n°160

Financé par l’Etat, ce fonds prévoit notamment une allocation de fin de droits pour les intermittents qui n’arrivent pas à effectuer 507 heures en dix mois (pour les techniciens) ou en dix mois et demi (pour les artistes), seuil requis par le protocole pour bénéficier d’une indemnisation pendant 243 jours, mais y parviennent en douze mois.

A l’origine, cette allocation devait être versée une seule fois, et pour une durée modulable en fonction de l’ancienneté des intermittents : deux mois pour ceux qui ont moins de cinq ans d’ancienneté ; trois mois pour ceux qui ont entre cinq ans et dix ans d’ancienneté ; six mois pour ceux qui ont plus de dix ans d’ancienneté.

La nouveauté, c’est que l’allocation pourra être perçue « jusqu’à deux fois » pour les intermittents qui ont entre cinq ans et dix ans d’ancienneté, et « jusqu’à trois fois » pour ceux qui ont plus de dix ans d’ancienneté. Ainsi, un intermittent pourra « bénéficier de cette allocation de fin de droits jusqu’à 6 fois dans son parcours ».

Cette annonce vise à répondre aux critiques des intermittents, qui estiment que le protocole du 18 avril est « pire » que celui de juin 2003, lequel avait déclenché une crise sans précédent dans le monde du spectacle.
(Clarisse Fabre, Le Monde, 2 novembre 2006)