Le numérique respecte-t-il l’œuvre de cinéma ?

A l’occasion du 64e Festival de Cannes, la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques) et la CST (Commission supérieure technique de l’image et du son) organisent un débat sur le thème du respect, par le numérique, de l’œuvre cinématographique.
Participeront à ce débat : Caroline Champetier (AFC), Laurent Hébert (CST), Gérard Krawczyk (SACD) et Richard Patry (FNCF).

  • Jeudi 19 mai à 11h
  • Stand SACD N° 202
  • Village International Pantiero.

Communiqué
Seule, la projection en salle de cinéma permet de voir et d’entendre l’œuvre cinématographique telle qu’elle a été conçue par le réalisateur et ses collaborateurs artistiques et techniques. Seule, la salle de cinéma permet de voir l’original de l’œuvre.
La projection du film en salle se doit donc de respecter les intentions artistiques et techniques du film.
Qualité et respect de l’image, du format, de la colorimétrie, du son, contrôle de l’environnement de projection : les nouvelles technologies numériques reposent la question des conditions de projection du film. Elles remettent en lumière la relation intime entre technique et artistique au cinéma.
La projection en salle est donc l’affaire de tous : auteurs, réalisateurs, collaborateurs artistiques et techniques du film, producteurs, distributeurs et exploitants. La qualité de cette projection doit aussi être le référent pour toutes les autres diffusions du film ; télévision, DVD et tous autres supports.
La SACD et la CST proposent un débat de fond sur ces thèmes. L’enjeu est de défendre concrètement la dimension artistique et technique du film, de respecter la volonté des auteurs et de replacer le cinéma comme le média d’excellence de l’œuvre cinématographique.

Avec la participation de :
Caroline Champetier, directrice de la photographie, présidente de l’AFC
Laurent Hébert, délégué général de la CST
Gérard Krawczyk, auteur, réalisateur, producteur, administrateur de la SACD
Richard Patry, président adjoint de la FNCF.