Les intermittents présentent une autre réforme du système d’assurance-chômage, le 25 février, à l’Assemblée nationale

par Clarisse Fabre

La Lettre AFC n°130

Le comité de suivi défend plusieurs principes :
- Garantie du régime d’indemnisation des salariés intermittents au sein de la solidarité interprofessionnelle.
- Egalité de traitement.
- Retour à l’ancien mode de calcul des indemnités de chômage, fondé sur une date anniversaire fixe, et abandon de la référence au salaire journalier de référence (SRJ).
Non-discrimination des femmes enceintes et des personnes en congé-maladie.
- Garantie aux intermittents du droit à l’allocation de solidarité spécifique. Création d’une structure de concertation réunissant l’ensemble des partenaires concernés.

Toutes les questions ne sont pas abordées, comme celle du champ d’application de l’intermittence, faute d’accord, notamment, avec la CGT-spectacle.
Jean-Jacques Aillagon a dépêché son conseiller Laurent Brunner à la conférence de presse. Une concertation aura lieu dans les prochaines semaines, au ministère, avec le Conseil national des professions du spectacle, en associant la Coordination des intermittents. Dans cette perspective, Jean-Jacques Aillagon va transmettre le contre-protocole à François Fillon, ministre des Affaires sociales, ainsi qu’au président de l’Unedic.
(Clarisse Fabre, Le Monde, 26 février 2004)