Spectacle de Fantasmagorie

La Lettre AFC n°207

Reconstitution, en partie inédite, de l’art D’Etienne-Gaspar Robert, dit Robertson, qui perfectionna la lanterne magiqueà la fin du XVIIIe siècle, pour en faire un théâtre d’apparitions spectrales et de sensations terrifiantes.
Dans le cadre de l’exposition et du cycle de conférences " Revenants. Images, figures et récits du retour des morts ", la Cinémathèque française et le musée du Louvre présentent une reconstitution inédite du spectacle de Robertson avec des images issues des collections de la Cinémathèque française, du Centre national du cinéma et de l’image animée, du musée Gassendi de Digne-les-Bains, de la collection privée de François Binétruy.


« Apparitions de spectres, fantômes et revenants, tels qu’ils ont dû et pu apparaître dans tous les temps, dans tous les lieux et chez tous les peuples. Expériences sur le nouveau fluide connu sous le nom de Galvanisme, dont l’application rend pour un temps le mouvement aux corps qui ont perdu la vie… »

C’est ainsi que le " physicien-aéronaute " venu de Liège, Etienne-Gaspard Robert, dit Robertson, fait réclame pour son premier spectacle de Fantasmagorie, présenté à Paris le 3 janvier 1798. Cette technique issue du perfectionnement progressif de la lanterne magique a en fait été inventée une décennie plus tôt par un autre " fantasmagore ", Paul Philidor.
Robertson perfectionne cependant, à un degré sans égal, cet art de faire revenir les morts, mêlant dans le mouvement et le volume apparitions fantastiques ou grotesques, visions de memento mori et résurrections de personnages célèbres.

Conception : Laurent Mannoni

Comédien : Nathan Willcocks

Bruiteur : Chaab Mahmoud

Harpiste : Aliénor Mancip
Lanternistes : Laurent Mannoni et Laure Parchomenko.