J’aurais préféré que Laurent ne fasse pas la une de Libération au lendemain du 25 avril. J’aurais préféré ne pas lire le bel article de Didier Péron lui rendant hommage, ne pas voir le beau regard sombre, intelligent et déterminé de Laurent sur cette photo en première page.
Comment dire la tristesse immense ? Comment dire ce chemin que nous avons fait ensemble depuis le premier court métrage en 1994 jusqu’à ce dernier film, Arthur Rambo, mal compris par le public. Comment dire cette connivence qui nous a unis pendant quarante ans. Quarante ans d’amitié et de cinéma.
Pierre Milon, AFC, se souvient de Laurent Cantet
