Lorsqu’une " industrie technique " apporte son soutien à un festival, il s’agit bien plus qu’un simple geste publicitaire dont l’industrie serait la seule bénéficiaire. En fait, l’association d’une marque - société privée - à une manifestation professionnelle à travers un prix bénéficie à tout le monde.
La réponse au problème posé dans un entrefilet de la revue de presse de la dernière Lettre ne saurait attendre ni la sortie du film Michel Vaillant, ni même son étalonnage numérique effectué ces jours-ci au laboratoire. Je me dois de vous la livrer sur le champ, " brut de pomme ", laconique, grave : Peut-on sourire de tout ? Bonne question me direz-vous, merci de l’avoir posée.
La somme de travail qu’effectue un directeur de la photographie est une chose. La lettre de l’AFC, dont l’une des tâches avouées, rappelons-le, est, numéro après (…)
La lutte pour le respect du format original du film lors de sa diffusion à la télévision semble malheureusement un combat perdu depuis longtemps. Les diffuseurs ont leurs "spécifications techniques" qu’il paraît aujourd’hui difficile de remettre en question. Il nous arrive même de finir par rire de dépit lorsque pour telle ou telle chaîne de télévision d’Amérique du Sud ou d’Asie on nous demande de faire "rentrer" un film en 2.35 dans le format carré du téléviseur.
Sur un air bien connu de La Française des jeux, on pourrait imaginer un slogan pour une nouvelle campagne de pub de l’un de nos amis loueurs, qui dirait quelque chose comme ceci : « Cent pour cent des films tournés avec une caméra et de la lumière ont été photographiés par des chefs opérateurs... ».
« Les mariages possibles entre argentique et numérique », pouvant prêter à de multiples interprétations, plusieurs remarques et questions sont restées en suspens. Même si ce petit aparté n’y répondra sans doute pas suffisamment, voici quelques réflexions qui ont jalonné la préparation du programme de la soirée.
Essais trop longs, donc trop coûteux, assistants trop gourmands, plus ou moins bien formés, matériel pas toujours en parfait état de marche au moment de le tester, parfois rendu en bien triste état à la fin du tournage, essais n’existant pas dans nombre de pays étrangers... Chez nous, tout aura été dit sur ce vaste sujet. Sur quel baudet faudrait-il donc crier haro ? Si l’on excepte aspect économique non négligeable, il est bon de se répéter que ces essais d’avant tournage, durant lesquels se greffent en général ceux du directeur photo, (…)
Cela sent bon la rentrée... et l’heure de reprendre nos inombrables (!) activités, dont la Lettre, a sonné. Nous nous battons de conserve, Jean-Jacques et moi-même, pour que la Lettre arrive dans les boîtes aux lettres de ceux qui la reçoivent au plus tard le 1er de chaque mois. Ce qui, ces derniers temps, n’a pas été aussi souvent le cas que nous l’aurions souhaité. Si je viens, derechef, insister quelque peu sur ce sujet, ce n’est bien sûr pas pour systématiquement vous embêter. Nous sommes bien conscients qu’aujourd’hui, à la vitesse à laquelle passent les heures et les journées, prendre le temps de rédiger quelques lignes d’information pour notre Lettre n’est pas chose aussi facile qu’il y paraît.
Je voulais avant tout, vous remercier de nous avoir acceptés " de nouveau " à l’unanimité. Et, aussi, vous communiquer le grand bonheur que m’a donné l’intro d’Isabelle Scala nous concernant. La Tosca et La Pavesi, des points communs ?