Andrée Davanture

Andrée Davanture, chevaucheuse d’imaginaires

Pour évoquer le souvenir de la chef monteuse Andrée Davanture récemment disparue, Gaston Kaboré, réalisateur, témoigne.
« Que dire d’elle ? DD était la puissance de l’écoute de l’autre, la curiosité bienveillante, l’amour du cinéma. Elle a travaillé avec une diversité d’auteurs sans jamais trahir aucun et tout en étant toujours elle-même. »

Sur le bateau ivre d’Andrée Davanture

Pour évoquer le souvenir de la chef monteuse Andrée Davanture récemment disparue, Rithy Pahn, réalisateur, témoigne.
« Andrée Davanture, DD, deux lettres, un nom, un visage, une méthode sans méthode, mais une éthique de la liberté, avec le souci de la poésie, du rythme... et comme dirait André Tarkovsky, du temps. Pour un jeune réalisateur, rencontrer DD, c’était débuter dans le métier sous l’auspice d’une fée. »

Les derniers cadeaux d’Andrée Davanture

Pour évoquer le souvenir de la chef monteuse Andrée Davanture récemment disparue, Jenny Frenck, chef monteuse, témoigne.
« Ma rencontre avec Andrée Davanture a été l’une des plus importante de ma vie professionnelle. Dédée pour moi, c’est " Atria ". 16, boulevard Jules-Ferry, au-dessus des Tapis d’Orient. Un lieu devenu mythique qu’avait créé Dédée pour faire exister le cinéma d’Ailleurs, qui était toute sa passion. »

Andrée Davanture, si particulière et libre

Pour évoquer le souvenir de la chef monteuse Andrée Davanture récemment disparue, Rodolphe Molla, chef monteur, témoigne.
« Libre, c’est le mot qui définirait le mieux Andrée Davanture. Libre de l’espace, libre de pensée, libre du temps, libre de la vie. Libérer le réalisateur, libérer le film pour inventer, inventer une écriture filmique, en respectant la matière, et surtout les rushes. »

Disparition d’Andrée Davanture : la famille des cinéastes d’Afrique en deuil

Nous avons appris avec tristesse le décès d’Andrée Davanture, mardi 1er juillet 2014 à Paris ; elle était âgée de quatre-vingt-un ans. Chef monteuse aux grandes qualités, tant professionnelles qu’humaines, elle avait dès les années 1970 amplement participé à l’émergence d’un cinéma d’auteur en provenance de l’Afrique francophone et à sa reconnaissance internationale une dizaine d’années plus tard.

Dédée Davanture, marraine du cinéma

Pour évoquer le souvenir de la chef monteuse Andrée Davanture récemment disparue, Philippe Van Leeuw, directeur de la photographie et réalisateur, témoigne.
« Voilà, Dédée Davanture est partie, ça devait arriver même si nous avions tous toujours l’impression que ça pouvait être remis à plus tard. En bon alchimiste du temps, elle savait l’étirer, le durcir, l’exprimer ou le faire disparaître. »