L’éditorial de la Lettre de février 2014 L’exposition des films Par Rémy Chevrin, AFC
Il y a quelques années, l’argentique vivant son apogée, je me rappelle un conseil que m’avait donné un étalonneur de laboratoire cinématographique. Je n’étais alors qu’un très jeune opérateur débutant et il m’avait encouragé à remplir mon négatif, à le surexposer afin d’obtenir pour le film que je tournais une image bien contraste et bien saturée en couleur, et en tirant le positif dans les hautes lumières autour de 45-40-40. A contrario, tirer sur le négatif sans limite amenait une image grise et désaturée en couleur.