Lors d’un Rendez-vous initié par Pierre-William Glenn, Jacques Delacoux a présenté, jeudi 22 mai sur le stand de la CST, l’AFFECT, une association qui regroupe les fabricants français de matériels cinématographiques de tournage.
Mikhaïl Krichman, RGC, est un chef opérateur russe révélé par sa collaboration avec son compatriote réalisateur Andreï Zviaguintsev. Depuis Le Retour, en 2003, ils ont également filmé ensemble Le Bannissement (2008) et Elena (2012). Avec Leviathan, sélectionné en Compétition officielle, ils proposent un drame social et politique tourné à l’extrémité nord-ouest du territoire russe, dans un petit village au bord de la mer de Barents. Un homme dont le gouvernement veut le priver de sa terre se rebelle...
Les Ponts de Sarajevo, dont l’un des treize courts métrages, réalisé par Ursula Meier, est photographié par Agnès Godard, AFC, projection Salle du Soixantième à 18h45
Les films non AFC du jour
Sélection officielle, Compétition
Mommy, de Xavier Dolan, photographié par André Turpin, projection au Grand théâtre Lumière à 12h et 21h30
Le film sera de nouveau projeté le vendredi 23 mai, Salle du soixantième à 14h
Lire un entretien accordé par André Turpin à propos son travail sur Mommy
Semaine de la critique
Hippocrate, de Thomas Lilti, photographié par Nicolas Gaurin, projection à l’Espace Miramar à 20h30
Le film sera de nouveau projeté le vendredi 23 mai, Espace Miramar à 15h
Lire un entretien accordé par Nicolas Gaurin à propos son travail sur Hippocrate
André Turpin est un directeur de la photo, réalisateur et scénariste québécois. En 1995, il réalise son premier film, Zigrail, puis Cosmos, un an plus tard. Il reçoit en 2002 le prix Jutra et le prix Génie de la meilleure réalisation, du meilleur scénario et de la meilleure photographie pour son troisième long métrage, Un crabe dans la tête. Sa carrière de directeur de la photo s’appuie sur une fidèle collaboration avec Denis Villeneuve pour Un 32 août sur terre, Maëlstrom (prix Jutra de la meilleur photographie) et Incendies (prix Génie et prix Jutra de la meilleure photographie). Il a également travaillé avec Philippe Fallardeau pour C’est pas moi, je le jure ! et Congorama. Sa collaboration avec Xavier Dolan a commencé par Tom à la ferme et c’est pour le cinquième long métrage de ce jeune réalisateur québécois, Mommy, en Sélection officielle sur la Croisette, que nous avons interrogé André Turpin. (BB)
Nicolas Gaurin a fait ses premiers pas comme directeur de la photographie auprès d’Anthony Cordier pour Douches froides, collaboration suivie d’un deuxième film, Happy Few. Entre ces deux longs métrages, il signe l’image de Notre étrangère, de Sarah Bouyain, et de Stella, troisième long métrage de Sylvie Verheyde qu’il retrouve quelques années plus tard pour Confessions d’un enfant du siècle (présent à Cannes en 2012). Sa carrière se poursuit avec Audrey Fouché pour Memories Corner et avec Marion Vernoux pour Les Beaux jours. Hippocrate, projeté en clôture de la Semaine de la critique, est le deuxième film de Thomas Lilti et l’occasion pour Nicolas Gaurin de travailler avec ce réalisateur pour la première fois.
Après le succès international de The Artist (initié au Festival de Cannes 2011), Michel Hazanavicius retrouve Thomas Langmann, Bérénice Bejo et Guillaume Schiffman, AFC, pour un film se déroulant pendant la guerre de Tchétchénie. Un sujet entre actualité et histoire à l’heure où la pression russe s’exerce de nouveau sur les ex-territoires de l’Empire soviétique... Entretien à deux voix recueilli lors de l’étalonnage du film The Search. (FR)
Guillaume Deffontaines débute sa carrière de directeur de la photographie sur une quinzaine de courts métrages et de nombreuses publicités, puis éclaire son premier long métrage en 2007, Le Voyage aux Pyrénées, avec les frères Larrieu, qu’il retrouve plusieurs années plus tard pour L’amour est un crime presque parfait. C’est avec Géraldine Nakache et Hervé Mimran pour Tout ce qui brille qu’il poursuit sa carrière, puis il enchaîne avec – entre autres – Une pure affaire, d’Alexandre Coffre, Parlez-moi de vous, de Pierre Pinaud, et Télé Gaucho, de Michel Leclerc. Sa rencontre avec Bruno Dumont a lieu pour Camille Claudel 1915 et cette collaboration se prolonge très vite sur P’tit Quinquin, un 4 x 2’ pour Arte, projeté dans sa totalité en séance spéciale à la Quinzaine des réalisateurs. Nous avons rencontré Guillaume Deffontaines qui nous parle de cette expérience " décoiffante ".
Jordane Chouzenoux, sortie de l’école Louis-Lumière en 2003, débute sa carrière de directrice de la photographie sur plusieurs courts métrages puis éclaire le premier film de Marianne Tardieu, Qui vive. Virgil Vernier est documentariste et se fait remarquer dès sa première fiction, Orléans, un moyen métrage de 58 minutes sorti en salles en 2013. Après avoir apprécié le travail de Jordane Chouzenoux sur Snow Canon, court métrage de Mati Diop tourné en 16 mm, il lui propose une première collaboration sur son documentaire Andorre qu’il veut tourner sur ce support. Quelques mois plus tard, ils tournent ensemble le premier long métrage de Virgil, Mercuriales, projeté à la section parallèle de l’ACID à Cannes. Le travail – très différent – de Jordane Chouzenoux sur ses deux premiers longs métrages en tant que directrice de la photo, Qui vive et Mercuriales, est donc visible aux projections de l’ACID cette année à Cannes…
Aujourd’hui, en plein Festival de Cannes, nous voilà les témoins d’une sortie singulière pour un film d’auteur, avec la distribution uniquement sur plateformes VoD du nouveau film d’Abel Ferrara, Welcome to New York.
David Ungaro, AFC, a filmé le court métrage Crocodile qui passe à la Semaine de la critique. Un film britannique de quinze minutes réalisé par une française, Gaëlle Denis, installée au Royaume-Uni. Un film produit avec l’aide du British Film Institute. Retour d’expérience sur cette rare expérience d’un court métrage tourné Outre-Manche.
Fan de l’univers de Gaspar Noë, la star Ryan Gosling s’adjoint les services de Benoît Debie, SBC, pour mettre en images un premier long métrage étrange qui oscille entre la fable sociale et le récit fantastique. Lost River est l’un des films les plus attendus de cette 67e sélection cannoise à Un certain regard.