Billet d’humeur

par Dominique Gentil
Je pense important de signaler l’hommage que Diane Baratier a initié à la Cinémathèque française concernant son père Jacques Baratier.
A la soirée d’ouverture, lors d’une très belle présentation du metteur en scène par Serge Toubiana et Diane Baratier, Diane, en parlant si bien de son père, nous a transmis sa passion pour le cinéaste. C’était un moment fort en émotion et en vérité, le franc-parler de Diane y étant pour beaucoup.
Cette rétrospective, qui se termine début mars, est majeure, le travail de mémoire que fait Diane sur l’œuvre de son père est admirable et nous renvoie à ce désir de faire, de créer, présent chez beaucoup d’entre nous et qui se réalise si rarement.
Notre histoire du cinéma est riche et méconnue. Un film comme Goha (production franco-tunisienne en 1957 !!!), présenté à la soirée d’ouverture, est magnifique.
Le cinéma hors normes de Baratier, inspiré de rencontres, de volontés créatives, d’inventivités techniques, qui correspond aussi à une façon de vivre. L’œuvre de Jacques Baratier, c’est l’image d’une vie.
Ces films nous nourrissent, sont nos racines, enfin, sont les miennes.