Celle que j’aime

« Mon premier film en HD, en Genesis II précisément.
Malgré les conseils avisés de Patrick Leplat chez Panavision et de Pierre-Hugues Galien comme ingénieur de la vision, et un tournage sympathique et plein de promesses, les choses se sont, hélas, mal finies !
La postproduction a été faite en dépit du bon sens (abandonnée par Lionel Kopp et Philippe Akoka, partis sans laisser de nouvelles) chez Artistic Image.

Les séances d’étalonnage se sont révélées catastrophiques : nouvelle machine incapable, faute des bons réglages et des bons plug-in, de traiter correctement les informations de la Genesis II, et manque de compétence et d’expérience de la part de l’étalonneur pour le retour sur film...
Il faut dire que sur les trois semaines prévues pour l’étalonnage, j’en ai passé plus de deux à convaincre l’étalonneur qu’il était parti sur de mauvaises bases !
Il a fallu la gracieuse intervention des gens d’Eclair qui m’ont soutenu au mieux, dans le peu de temps qu’il restait alors, pour éviter une vraie catastrophe.
Le résultat est, par conséquent, une image que j’ai du mal à revendiquer et qui ne restitue pas au mieux, loin de là, les capacités et les qualités de la Génésis II. Dont je dois cependant préciser qu’elle est moins simple et pratique que ce que l’on veut bien nous en dire…
Dommage, car retravailler avec Elie, dont je fus le second assistant opérateur sur Paroles et musique, fut l’occasion de belles retrouvailles. »

Matériel caméra ; Panavision Alga Techno, Genesis II, série Cooke S4, zoom Angénieux Optimo 24-290 mm
Postproduction : Artistic Image (hélas !)
Laboratoire : Eclair (Merci…)