Compte rendu d’une rencontre entre le syndicat SNTR et les associations de professionnels

L’AFC a répondu présente à l’invitation du syndicat SNTR qui souhaitait rencontrer l’ensemble des associations afin de leur faire part de l’état des négociations et du travail effectif réalisé par les syndicats.

Etaient présents des membres de l’AFR (régisseurs), l’AFSI (ingénieurs du son), l’AFAR (assistants réalisateurs) LSA (scriptes) LMA (monteurs) et aussi un assistant décorateur, parmi lesquels des non syndiqués et des syndiqués aux deux syndicats représentatifs : SNTR et SNPTCT.

La réunion a débuté par un rappel (fait par le SNTR) de la situation des négociations autour de la convention collective du long métrage, insistant sur le fait que cette convention collective a été prorogée par l’APC pour seulement un an et qu’ensuite s’ouvre le risque d’un vide juridique. Pour le SNTR l’année qui vient est donc décisive.

SNTR :
« A l’heure actuelle les syndicats de producteurs ont tendance à repousser sans arrêt les dates des négociations. Nous savons néanmoins que leurs propositions sans être précises évoquent :
1 - une baisse globale des salaires
2 - un aménagement des salaires au niveau des heures supplémentaires et des heures de nuit
3 - une mise en participation d’une part de nos salaires pour tous les films fragiles (et ils sont de plus en plus nombreux : l’année dernière 44 films à moins d’un million d’euros).
Il est essentiel que les professionnels fassent entendre leur voix pour défendre la convention collective étendue qu’ils souhaitent. »

Le SNTR propose de tenir d’ici fin avril une AG commune à toutes les associations de professionnels du secteur cinéma ainsi qu’aux deux syndicats SNTR et SNPTCT autour de la question de la convention collective du long métrage.
De leur point de vue, il est certain qu’une convention sera signée d’ici la fin de l’année, car il suffit qu’un seul syndicat signe (autre que le SNTR ou le SNPTCT) par exemple la CFDT (alors qu’elle ne représente personne dans notre secteur) pour que la nouvelle convention revue à la baisse soit valable.

Les membres des associations présentes ont ensuite débattu pour faire part de leur point de vue et réagi à certaines propositions inquiétantes comme celle proposée par certaines associations de producteurs d’établir plusieurs barèmes de salaire en fonction du budget, sans garantie de vérification. De la nécessité de rendre la convention collective du cinéma étendue, d’éviter un cinéma à deux vitesses, de défendre la valeur de notre travail.
Au cours de ce débat, l’idée d’états généraux a été plusieurs fois évoquée.
Le CA de l’AFC