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Articles (30)

Death of Bill Butler, ASC (1921-2023)
By Marc Salomon

Histoire de la cinématographie

Bill Butler, who passed away two days before his 102nd birthday, was of the same generation as his colleagues William Fraker or Haskell Wexler and was hardly older than Conrad Hall. He was born Wilmer C. Butler on 7 April 1921 in Colorado. He began cinematography later in life (he was already 47 years old when he shot The Rain People, by Francis Ford Coppola in 1968), but Bill Butler left his mark on several films that remain hallmarks of a certain American cinema of the 1970s : The Conversation, Jaws, Grease, Rocky II (and III and IV). But he was careful not to allow himself to get locked into a specific genre or style, and he veered into commercial productions, which were better able to anonymize his talent.

Dimatec donne des nouvelles des Muses of Light, de Vittorio Storaro

Lumière, Energie et Accessoires

Vittorio Storaro, AIC, ASC, est l’un des seuls directeurs de la photographie à avoir obtenu trois Oscars au cours de sa carrière ; pour Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola, en 1980, pour Reds, de Warren Beatty, en 1982, et pour Le Dernier Empereur, de Bernardo Bertolucci, en 1988. Il a collaboré à plus de cinquante longs métrages, dont Coup de chance, le dernier film de Woody Allen, tourné à Paris et qui sortira prochainement.

Disparition de Bill Butler, ASC (1921-2023)
Par Marc Salomon

Histoire de la cinématographie

Décédé l’avant-veille de ses 102 ans, Bill Butler était de la même génération que ses confrères William Fraker ou Haskell Wexler et à peine plus âgé que Conrad Hall. De son vrai nom Wilmer C. Butler, il était né le 7 avril 1921 dans le Colorado. Venu tardivement à la direction de la photographie – il a déjà 47 ans lorsqu’il tourne Les Gens de la pluie, de Francis Ford Coppola, en 1968 –, Bill Butler laisse son empreinte sur quelques films qui restent des marqueurs d’un certain cinéma américain des années 1970 : Conversation secrète, Les Dents de la mer, Grease, Rocky II (puis III et IV). Mais soucieux de ne pas se laisser enfermer dans un genre ou un style, il s’est quelque peu fourvoyé dans des productions commerciales, plus propices à anonymiser son talent.

Rétrospective Stephen H. Burum, ASC, récipiendaire du Lifetime Achievement Award de Camerimage 2022
"Derrière le rideau", par Clément Colliaux

Camerimage 2022

Loin d’avoir lui-même les "Snake Eyes", le récipiendaire du Lifetime Achievement Award Stephen H. Burum, ASC, a collaboré avec plusieurs grands cinéastes américains : Francis Ford Coppola (Outsiders et Rusty James en 1983), Danny DeVito (La Guerre des Rose en 1989 et Hoffa en 1992) et bien sûr Brian de Palma sur huit de ses films, parmi lesquels Les Incorruptibles (1987) et Snake Eyes (1998) qui faisaient partie de la rétrospective consacrée au chef opérateur à Camerimage 2022. Après les projections de Rusty James et Les Incorruptibles, Stephen H. Burum est revenu avec pragmatisme et humilité sur son travail avec ces différents réalisateurs, sa vision du métier et, peut-être, le secret de son savoir-faire. (CC)

Conférence de Walter Murch sur le nombre d’or
"Les yeux dans les yeux" par Clément Colliaux

Camerimage 2022

Et si tous les yeux du cinéma étaient à la même place ? Célèbre monteur image et son, entre autres, de plusieurs films de Francis Ford Coppola, George Lucas et Anthony Minghella, Walter Murch est venu présenter pour la première fois à Camerimage 2022 sa nouvelle découverte. En écriture de son prochain livre, l’auteur du renommé En un clin d’œil (sorti en France en 2011) s’est penché sur la question de l’overscanning (tourner dans une résolution supérieure à celle du rendu final pour ajuster les contours du cadre en post-production), et ses réflexions ont croisé le visionnage d’un documentaire à son sujet qui mêlait des extraits de ses films et de l’histoire du cinéma. (CC)

Parution de "Conversations avec Dean Tavoularis", de Jordan Mintzer

Livres et revues

L’ouvrage Conversations avec Dean Tavoularis retrace l’incroyable odyssée de celui qui débuta sa carrière comme animateur sur La Belle et le clochard sous la direction de Walt Disney. Après avoir fait ses armes dans les plus grands studios d’Hollywood, il devient chef décorateur sur l’un des films qui contribuera à l’avènement du Nouvel Hollywood, Bonnie and Clyde. Mais c’est au côté de Francis Ford Coppola que Dean Tavoularis consacre l’essentiel de sa carrière. Engagé pour travailler sur Le Parrain, ils formèrent un couple créatif unique pendant plus de trois décennies.

"Réflexions et impressions sur la lumière"
Par Jacques Perrin, membre de la section des Créations dans le cinéma et l’audiovisuel de l’Académie des beaux-arts

Jacques Perrin

Jacques Perrin a été élu membre de l’Académie des beaux-arts le 7 décembre 2016 dans la section des Créations artistiques dans le cinéma et l’audiovisuel au fauteuil précédemment occupé par Francis Girod. Il a officiellement été installé à l’Académie des beaux-arts par son confrère Jean-Jacques Annaud, membre de la même section. Juste après avoir été reçu, alors qu’il était en préparation du film The Photographer, coréalisé avec Thierry Machado, AFC, Jacques Perrin écrivait un texte livrant ses impressions et réflexions sur la lumière, texte publié sur le site Internet de l’Académie. Jacques Perrin, « une lumineuse personne qui vient de s’éteindre ».

Rosco fournit le réalisme d’arrière-plan de l’appartement d’Anthony pour "The Father"

Technique

Dans le long métrage primé aux Oscars® The Father, de Florian Zeller, le public est confronté au traumatisme de la perte de mémoire et de la maladie d’Alzheimer, et suit la vie d’Anthony, interprété par Anthony Hopkins. The Father a été nommé pour l’Oscar du meilleur design de production (Best Production Design) car le décor – l’appartement d’Anthony en particulier – a joué un rôle très important dans la narration du film. Rosco est fier d’avoir fourni un SoftDrop pour servir la vision du concepteur (Production Designer) Peter Francis.

Willy Kurant, AFC, ASC, ou l’excellence d’une modernité mâtinée de classicisme
Par Marc Salomon, membre consultant de l’AFC

Willy Kurant

Willy Kurant nous a quittés le 1er mai, à l’âge de 87 ans. Venu du reportage TV, caméra 16 ou 35 mm à la main, passé quelques mois par les studios de Pinewood à Londres avant de rejoindre la France où il démarra sa carrière de directeur de la photographie dans la mouvance de la Nouvelle Vague, Willy Kurant excellait dans des registres pourtant diamétralement opposés : de Trans-Europ-Express (façon reportage, sans éclairage sinon parfois une Flood dans un parapluie blanc) à Charlotte For Ever (violentes directions de lumière et puissants contre-jours qui transpercent la pénombre).

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