Jean-César Chiabaut
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Articles (9)
A la mémoire de Jean Charvein Par Jean-César Chiabaut
Jean Charvein
Jean a été mon premier " ami de cinéma " et l’est resté. Grâce à lui je suis " entré dans la carrière ", il m’a recruté en 1956 comme deuxième assistant dans l’équipe de Léonce-Henri Burel, parce que j’étais un Niçois, comme lui et le cadreur, Henri Raichi – pour un film de Robert Bresson, Le Condamné à mort s’est échappé.
Le directeur de la photographie Denys Clerval, AFC, nous a quittés
Denys Clerval
Les directeurs de la photographie de l’AFC ont la profonde tristesse de faire part du décès de leur confrère et ami Denys Clerval, survenu jeudi 9 juin 2016 des suites d’une longue maladie, à l’âge de quatre-vingt-deux ans. Très attaché à notre association, dans laquelle il fut bien longtemps impliqué, Denys aimait tant faire partie de la famille des opérateurs, dont il était particulièrement fier d’avoir été celui de Baisers volés (1968) et La Sirène du Mississipi (1969), de François Truffaut, de La Vieille dame indigne, de René Allio (1965), et d’Erendira, de Ruy Guerra (1983).
Cinematographer Denys Clerval, AFC, has passed away
Denys Clerval
The AFC’s members are deeply saddened to announce the death of their colleague and friend Denys Clerval on 9 June 2016 following a prolonged illness, at the age of 82. Denys Clerval was a loyal and long-standing member of our association, and enjoyed taking part in our family of cinematographers. As a cinematographer, he was particularly proud of his work on François Truffaut’s films Stolen Kisses (1968) and Mississippi Mermaid (1969), on René Allio’s film The Shameless Old Lady (1965), and Ruy Guerra’s film Erendira (1983).
Pierre Lhomme ou faire partie de la famille ! Par Jean-Michel Humeau, AFC
Pierre Lhomme
Évoquer Pierre Lhomme, c’est plonger dans un passé qui commence à mes années d’études à l’IDHEC, de 1957 à 59, où Ghislain Cloquet, pour nous familiariser avec le milieu du cinéma, nous présenta Pierre Lhomme, Jean-César Chiabaut, Sacha Vierny, Chris Marker, Yann Le Masson et d’autres.
Willy Kurant, AFC, ASC, ou l’excellence d’une modernité mâtinée de classicisme Par Marc Salomon, membre consultant de l’AFC
Willy Kurant
Willy Kurant nous a quittés le 1er mai, à l’âge de 87 ans. Venu du reportage TV, caméra 16 ou 35 mm à la main, passé quelques mois par les studios de Pinewood à Londres avant de rejoindre la France où il démarra sa carrière de directeur de la photographie dans la mouvance de la Nouvelle Vague, Willy Kurant excellait dans des registres pourtant diamétralement opposés : de Trans-Europ-Express (façon reportage, sans éclairage sinon parfois une Flood dans un parapluie blanc) à Charlotte For Ever (violentes directions de lumière et puissants contre-jours qui transpercent la pénombre).
Pierre Lhomme, de Sidney Bechet à "la lumière du bon Dieu"
Pierre Lhomme
La carrière de Pierre Lhomme traverse près de cinquante ans de cinéma français, passant avec la même aisance et les mêmes exigences d’Alain Cavalier à Chris Marker, de Jean Eustache à James Ivory, de Joris Ivens à René Féret, de Jean-Pierre Melville à Jean-Paul Rappeneau, de Marguerite Duras à Patrice Chéreau, de Robert Bresson à Bruno Nuytten…, collaborations riches par leur diversité qui se nourrissent d’une observation attentive et ininterrompue de la lumière naturelle sous toutes ses formes : « Je fais mon œil partout, dans la rue, au cinéma. Je suis très curieux de regards, d’ambiances, de climats. La réalité est une source d’inspiration prodigieuse ». (P. L.)
Décès du cinéaste Charles Bitsch
Charles Bitsch
Nous avons appris avec tristesse le décès du réalisateur et directeur de la photographie Charles Bitsch, survenu le 27 mai 2016, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans. Rédacteur aux Cahiers du cinéma entre 1955 et 1959, il avait accompagné dès 1958 le parcours de cinéastes de la Nouvelle vague tels que Claude Chabrol, Jean-Luc Godard ou encore Jaques Rivette, avant de se consacrer lui-même à la mise en scène.
Un cinéaste d’exception nous a quittés Par Pierre Lhomme, AFC
Yann Le Masson
On ne verra plus Yann sur sa péniche amarrée à l’île de Barthelasse, face au pont d’Avignon.
Nous étions de la même promotion à " Vaugirard ", (1951-1953) avec Jean-César Chiabaut, Philippe de Broca, Charles Bitsch, François Lauliac, Edith Krausse... Sacha Vierny et Jacques Demy finissaient leur deuxième et dernière année. Nos vingt ans, nos rêves, nos utopies, le parti communiste, notre refus de " la sale guerre ", le Studio Parnasse, la Cinémathèque, Jean Vivié, notre prof principal qui alimentait si bien notre passion-cinéma, le syndicat qui nous ouvrait ses portes pour que nous rencontrions nos aînés et leurs préoccupations.
Nous étions de la même promotion à " Vaugirard ", (1951-1953) avec Jean-César Chiabaut, Philippe de Broca, Charles Bitsch, François Lauliac, Edith Krausse... Sacha Vierny et Jacques Demy finissaient leur deuxième et dernière année. Nos vingt ans, nos rêves, nos utopies, le parti communiste, notre refus de " la sale guerre ", le Studio Parnasse, la Cinémathèque, Jean Vivié, notre prof principal qui alimentait si bien notre passion-cinéma, le syndicat qui nous ouvrait ses portes pour que nous rencontrions nos aînés et leurs préoccupations.
Pierre Lhomme, from Sidney Bechet to the "Light of God"
Pierre Lhomme
Pierre Lhomme’s career has traversed nearly fifty years of French cinema, displaying the same ease and rigorousness with directors such as Alain Cavalier, Chris Marker, Jean Eustache, James Ivory, Joris Ivens, René Féret, Jean-Pierre Melville, Jean-Paul Rappeneau, Margurite Duras, Patrice Chéreau, Robert Bresson, Bruno Nuytten, and others. These richly-diverse collaborations were all nourished by an attentive and uninterrupted observation of natural lighting in all of its forms : “I train my eye everywhere, in the street, in the cinema. I am very curious about gazes, ambiences, climates. Reality is a prodigious source of inspiration.” (P.L.)
Articles (30)
Rendons à César, Yves, Michel et les autres… par Jean-Noël Ferragut
Jean Harnois
Dans la filmographie en annexe de la Lettre 113 de septembre, des coquilles sont venues troubler le déroulement posthume de la carrière de Jean Harnois, AFCF.
Au palmarès des César 2017 Pascal Marti, AFC, César de la Meilleure photographie pour "Frantz", de François Ozon
Les César
Lors de la soirée de remise des 42es César, qui a eu lieu vendredi 24 février 2017 salle Pleyel à Paris, Elle, de Paul Verhoeven, photographié par Stéphane Fontaine, AFC, a reçu le César du Meilleur film, et Isabelle Huppert, celui de la Meilleure actrice pour ce même film. Divines, de Houda Benyamina, photographié par Julien Poupard, AFC, a été récompensé de trois César, dont celui du Meilleur premier film.
Yann Gonzalez et Jean-Bernard Marlin, Prix Jean Vigo 2018 ex aequo
Prix, Trophées, Académies, Meilleure photo
Remis par Agnès Varda lundi 11 juin 2018 au Centre Pompidou, deux Prix Jean Vigo du long métrage ont été attribués ex aequo à Jean-Bernard Marlin pour Shéhérazade, photographié par Jonathan Ricquebourg, AFC, d’une part, et à Yann Gonzalez pour Un couteau dans le cœur, photographié par Simon Beaufils, d’autre part.
"Mange tes morts", de Jean-Charles Hue, Prix Jean-Vigo 2014
Prix, Trophées, Académies, Meilleure photo
Le 63e Prix Jean-Vigo a été décerné, jeudi 12 juin 2014, à Jean-Charles Hue pour Mange tes morts, photographié par Jonathan Ricquebourg, film sélectionné, lors du 67e Festival de Cannes, à la Quinzaine des Réalisateurs. Le prix Jean-Vigo du court métrage a été attribué à Sébastien Betbeder pour Inupiluk, photographié par Sébastien Godefroy.
"Wolf Totem", by Jean-Jacques Annaud, shot in 3D by Jean-Marie Dreujou, AFC The Director of photography discusses his work with Angénieux lenses
Optiques
Adapted from Jiang Rong’s best-seller in China, Wolf Totem has been shot in 3D by Jean-Marie Dreujou, AFC, talked about his experience with Angénieux lenses during the shooting.
Jean-Marie Dreujou, AFC, tourne en 3D "Le Dernier loup" pour Jean-Jacques Annaud Thales Angénieux s’entretient avec le directeur de la photographie
Optiques
Adapté du best-seller en Chine de Jiang Rong, Le Dernier loup a été tourné en Chine en 3D. Le directeur de la photographie Jean-Marie Dreujou, AFC, nous a livré son expérience avec les zooms Angénieux lors du tournage.
Interview with cinematographer Jean-Marie Dreujou, AFC, about “Wolf Totem”, a film by Jean-Jacques Annaud
Les entretiens à Camerimage
Jean-Marie Dreujou, AFC, will participate in this year’s Camerimage festival as a member of the jury. He will also be the only French – and AFC – representative in the international competition for the Golden Frog with Wolf Totem, a film by Jean-Jacques Annaud. This interview was conducted with him just before he left for Poland. (FR)
Entretien avec le directeur de la photographie Jean-Marie Dreujou, AFC, à propos du "Dernier loup", de Jean-Jacques Annaud
Les entretiens à Camerimage
C’est en tant que juré que Jean-Marie Dreujou, AFC, va participer cette année au festival Camerimage. Il sera également le seul représentant français – et de l’AFC – en compétition internationale pour la Grenouille d’or avec Le Dernier loup, de Jean Jacques Annaud. Quelques mots avec lui avant son départ en Pologne. (FR)
Projection à Cannes Classics de "La Marseillaise", de Jean Renoir, photographié par Jean Bourgoin Par Marc Salomon
Festival de Cannes 2015
Dans le cadre de la Sélection officielle - Cannes Classics, La Marseillaise, le film de Jean Renoir photographié par Jean Bourgoin, sera projeté dimanche 17 mai Salle Bunūel à 15h.
Marc Salomon, membre consultant de l’AFC, rend hommage au parcours de ce directeur de la photographie qui s’illustra dans des films aussi différents que Goupi mains rouges, Nous sommes tous des assassins ou Mon oncle, de Jacques Tati.
Marc Salomon, membre consultant de l’AFC, rend hommage au parcours de ce directeur de la photographie qui s’illustra dans des films aussi différents que Goupi mains rouges, Nous sommes tous des assassins ou Mon oncle, de Jacques Tati.
Articles (10)
A la mémoire de Jean Charvein Par Jean-César Chiabaut
Jean Charvein
Jean a été mon premier " ami de cinéma " et l’est resté. Grâce à lui je suis " entré dans la carrière ", il m’a recruté en 1956 comme deuxième assistant dans l’équipe de Léonce-Henri Burel, parce que j’étais un Niçois, comme lui et le cadreur, Henri Raichi – pour un film de Robert Bresson, Le Condamné à mort s’est échappé.
Le directeur de la photographie Denys Clerval, AFC, nous a quittés
Denys Clerval
Les directeurs de la photographie de l’AFC ont la profonde tristesse de faire part du décès de leur confrère et ami Denys Clerval, survenu jeudi 9 juin 2016 des suites d’une longue maladie, à l’âge de quatre-vingt-deux ans. Très attaché à notre association, dans laquelle il fut bien longtemps impliqué, Denys aimait tant faire partie de la famille des opérateurs, dont il était particulièrement fier d’avoir été celui de Baisers volés (1968) et La Sirène du Mississipi (1969), de François Truffaut, de La Vieille dame indigne, de René Allio (1965), et d’Erendira, de Ruy Guerra (1983).
Cinematographer Denys Clerval, AFC, has passed away
Denys Clerval
The AFC’s members are deeply saddened to announce the death of their colleague and friend Denys Clerval on 9 June 2016 following a prolonged illness, at the age of 82. Denys Clerval was a loyal and long-standing member of our association, and enjoyed taking part in our family of cinematographers. As a cinematographer, he was particularly proud of his work on François Truffaut’s films Stolen Kisses (1968) and Mississippi Mermaid (1969), on René Allio’s film The Shameless Old Lady (1965), and Ruy Guerra’s film Erendira (1983).
Pierre Lhomme ou faire partie de la famille ! Par Jean-Michel Humeau, AFC
Pierre Lhomme
Évoquer Pierre Lhomme, c’est plonger dans un passé qui commence à mes années d’études à l’IDHEC, de 1957 à 59, où Ghislain Cloquet, pour nous familiariser avec le milieu du cinéma, nous présenta Pierre Lhomme, Jean-César Chiabaut, Sacha Vierny, Chris Marker, Yann Le Masson et d’autres.
Willy Kurant, AFC, ASC, ou l’excellence d’une modernité mâtinée de classicisme Par Marc Salomon, membre consultant de l’AFC
Willy Kurant
Willy Kurant nous a quittés le 1er mai, à l’âge de 87 ans. Venu du reportage TV, caméra 16 ou 35 mm à la main, passé quelques mois par les studios de Pinewood à Londres avant de rejoindre la France où il démarra sa carrière de directeur de la photographie dans la mouvance de la Nouvelle Vague, Willy Kurant excellait dans des registres pourtant diamétralement opposés : de Trans-Europ-Express (façon reportage, sans éclairage sinon parfois une Flood dans un parapluie blanc) à Charlotte For Ever (violentes directions de lumière et puissants contre-jours qui transpercent la pénombre).
Un cinéaste d’exception nous a quittés Par Pierre Lhomme, AFC
Yann Le Masson
On ne verra plus Yann sur sa péniche amarrée à l’île de Barthelasse, face au pont d’Avignon.
Nous étions de la même promotion à " Vaugirard ", (1951-1953) avec Jean-César Chiabaut, Philippe de Broca, Charles Bitsch, François Lauliac, Edith Krausse... Sacha Vierny et Jacques Demy finissaient leur deuxième et dernière année. Nos vingt ans, nos rêves, nos utopies, le parti communiste, notre refus de " la sale guerre ", le Studio Parnasse, la Cinémathèque, Jean Vivié, notre prof principal qui alimentait si bien notre passion-cinéma, le syndicat qui nous ouvrait ses portes pour que nous rencontrions nos aînés et leurs préoccupations.
Nous étions de la même promotion à " Vaugirard ", (1951-1953) avec Jean-César Chiabaut, Philippe de Broca, Charles Bitsch, François Lauliac, Edith Krausse... Sacha Vierny et Jacques Demy finissaient leur deuxième et dernière année. Nos vingt ans, nos rêves, nos utopies, le parti communiste, notre refus de " la sale guerre ", le Studio Parnasse, la Cinémathèque, Jean Vivié, notre prof principal qui alimentait si bien notre passion-cinéma, le syndicat qui nous ouvrait ses portes pour que nous rencontrions nos aînés et leurs préoccupations.
Décès du cinéaste Charles Bitsch
Charles Bitsch
Nous avons appris avec tristesse le décès du réalisateur et directeur de la photographie Charles Bitsch, survenu le 27 mai 2016, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans. Rédacteur aux Cahiers du cinéma entre 1955 et 1959, il avait accompagné dès 1958 le parcours de cinéastes de la Nouvelle vague tels que Claude Chabrol, Jean-Luc Godard ou encore Jaques Rivette, avant de se consacrer lui-même à la mise en scène.
Pierre Lhomme, de Sidney Bechet à "la lumière du bon Dieu"
Pierre Lhomme
La carrière de Pierre Lhomme traverse près de cinquante ans de cinéma français, passant avec la même aisance et les mêmes exigences d’Alain Cavalier à Chris Marker, de Jean Eustache à James Ivory, de Joris Ivens à René Féret, de Jean-Pierre Melville à Jean-Paul Rappeneau, de Marguerite Duras à Patrice Chéreau, de Robert Bresson à Bruno Nuytten…, collaborations riches par leur diversité qui se nourrissent d’une observation attentive et ininterrompue de la lumière naturelle sous toutes ses formes : « Je fais mon œil partout, dans la rue, au cinéma. Je suis très curieux de regards, d’ambiances, de climats. La réalité est une source d’inspiration prodigieuse ». (P. L.)
Pierre Lhomme, from Sidney Bechet to the "Light of God"
Pierre Lhomme
Pierre Lhomme’s career has traversed nearly fifty years of French cinema, displaying the same ease and rigorousness with directors such as Alain Cavalier, Chris Marker, Jean Eustache, James Ivory, Joris Ivens, René Féret, Jean-Pierre Melville, Jean-Paul Rappeneau, Margurite Duras, Patrice Chéreau, Robert Bresson, Bruno Nuytten, and others. These richly-diverse collaborations were all nourished by an attentive and uninterrupted observation of natural lighting in all of its forms : “I train my eye everywhere, in the street, in the cinema. I am very curious about gazes, ambiences, climates. Reality is a prodigious source of inspiration.” (P.L.)