Jean-Philippe

Le tournage de Jean-Philippe m’a demandé une préparation importante. Et j’ai obtenu de la part de la production quatre semaines qui ont été indispensables. En effet, en dehors des nombreux changements de décors, le film devait se finir sur une grosse séquence truquée au Stade de France avec Johnny. (...)

Nous avons tourné sur un aéroport avec un partie de la gigantesque scène et 2 000 figurants, puis le reste a été fabriqué en trucage et synthèse chez Duboi à qui je tire mon chapeau pour la qualité de leur travail et leur patience ainsi qu’à l’étalonnage numérique subtil de Yvan et Fabien.

Le tournage a duré 11 semaines avec une association Fabrice Luchini-Johnny Halliday très surprenante et tés réussie, sur une idée plus qu’originale de Christophe Turpin.

Laurent Tuel et moi avons décidé de tourner en anamorphique, malgré les trucages, pour utiliser au mieux la profondeur de champ liée a ce format.

J’ai donc utilisé une série Hawks et ce pour deux caméras avec les services d’Eric Catelan aussi bien au Steadicam qu’à la 2e caméra.

L’étalonnage principal s’est fait de manière traditionnelle et j’ai obtenu un feu vert pour tirer les 600 copies en positive Kodak 93, ce qui n’est jamais gagné vu le surcoût de l’opération (je continu de penser que c’est anormal d’être privé de cette belle positive de tirage pour des raisons commerciales).

Merci en tout cas à Fidélité productions et à Mars Films d’avoir approuvé mon choix.
Pour la négative de tournage j’ai panaché entre l’Eterna 500 Fuji et la 5205 250 D Kodak.