Maestro(s)

Maestro est ma première collaboration avec Bruno Chiche. Quand Bruno m’a proposé son film, j’ai été à la fois surpris et intéressé par son projet qui n’était pas dans un registre où j’ai beaucoup œuvré tout au long de ma carrière. Mais j’ai tout de suite adhéré à la vision qu’il avait sur la façon de raconter cette histoire émouvante entre un père et un fils, deux artistes dévorés par leur passion et leur ego respectif.
L’idée de Bruno était de faire un film très cinématographique et le milieu de la grande musique s’y prêtait merveilleusement bien mais sans tomber dans le piège de quelque chose de trop posé ou de contemplatif.
J’ai un peu souri quand il m’a demandé si j’étais à l’aise à l’épaule... mais l’idée d’associer ça avec du Scope anamorphique m’a enthousiasmé.
J’ai donc choisi une série optique avec laquelle j’avais envie de travailler depuis longtemps qui était les Cooke anamorphiques full frame.
Merveilleuse série, bien qu’un peu lourde qui, associée à une Sony Venice, m’a permis d’obtenir un velouté exceptionnel avec une légère distorsion sur les bords de l’image.
Tout ça bien sûr avec un casting trois étoiles et ma quatrième collaboration avec Yvan Attal en tant que comédien.
Tourné en 6 semaines à hauteur d’homme sans trop d’artifices hormis les grandes scènes de musique à deux caméras et quelques plans de steadycam, le film transmet les émotions que recherchait Bruno en y incluant bien sur la partition musicale classique époustouflante sous la direction de Anne Gravoin.

  • Bande annonce officielle :

    https://youtu.be/MYm3f1dQfqA

Équipe

Cadreur caméra B et opérateur Steadicam : Antoine Valay
Assistants caméra : Marie-Laure Prost, Juliette Castanier, Maxime Lebas, Vincent Le Hetet
Chef électricien : Yvan Robert
Chef machiniste : Cyril Muscat
Etalonneur : Julien Bodart

Technique

Matériel caméra : Sony Venice et série Cooke Anamorphique Full Frame

synopsis

Chez les Dumar, on est chefs d’orchestre de père en fils : François achève une longue et brillante carrière internationale tandis que Denis vient de remporter une énième Victoire de la Musique Classique. Quand François apprend qu’il a été choisi pour diriger la Scala, son rêve ultime, son graal, il n’en croit pas ses oreilles. D’abord comblé pour son père, Denis déchante vite lorsqu’il découvre qu’en réalité c’est lui qui a été choisi pour aller à Milan.