La CST en crise

Communiqué de presse du 18 septembre 2002

par La CST La Lettre AFC n°114

Une crise grave secoue la Commission Supérieure Technique de l’Image et du Son.
Pierre-William Glenn, élu Président de la CST le 3 juillet 2002, s’est trouvé mis en minorité lors d’un Comité d’Administration qui s’est tenu le lundi 16 septembre.
En conséquence, Pierre-William Glenn a été reçu, ce jour, par David Kessler, Directeur Général du CNC, pour lui faire part de sa décision de démissionner de ses fonctions.

Le Directeur Général du CNC a vivement regretté ces soubresauts et souhaité que la CST se prononce plus clairement sur ses missions, son avenir, et son organisation et non sur des questions de personnes. Il s’est proposé d’assister personnellement au prochain Comité d’Administration fixé le lundi 30 septembre et d’y présenter les orientations du CNC et les conditions de son soutien futur, dans le cadre du Contrat d’Objectifs qui a été signé par le CNC et la CST en juin dernier.

Dès lors, Pierre-William Glenn a pris la décision de reporter à cette réunion toute décision qui engage l’avenir, tant en ce qui concerne le fonctionnement de l’association, que sa direction ou ses moyens. Il considère en effet que cette réunion représente l’ultime chance de préserver l’unité de la CST et de réaffirmer la vocation de cette association très ancienne et son rôle spécifique dans le cinéma et l’audiovisuel.
Dans ce contexte, les adhérents et le personnel, et au-delà, les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel français qui le souhaitent, sont invités, avant le 30 septembre, à exprimer sous la forme de leur choix, leurs idées sur les réformes nécessaires. (Pierre-William Glenn)

David Kessler, directeur général du CNC :
« Je souhaite que la CST continue d’exister. L’association a un vrai rôle à jouer dans notre secteur. Mais cela doit se faire dans des conditions sereines.
Le CNC ne veut pas se mêler de querelles de personnes. En revanche, lorsque ces problèmes deviennent tellement forts qu’ils empêchent le bon fonctionnement d’une association, nous disons halte. Soit ces querelles sont surmontées, soit nous en tirerons les conséquences. »
(Le film français, 27 septembre 2002)