La directrice de la photographie Malory Congoste rejoint l’AFC


La CA de l’AFC, lors d’une de ses dernières réunions, a décidé d’admettre en tant que membre de l’association la directrice de la photographie Malory Congoste. Nathalie Durand et Antoine Marteau, ses marraine et parrain AFC, présentent à leur manière, dans des textes écrits au moment de soumettre sa candidature à leurs pairs, cette nouvelle arrivante à qui l’on souhaite une chaleureuse bienvenue !

L’arrivée enrichissante de Malory Congoste, par Nathalie Durand, AFC
Depuis quelques temps déjà je propose à Malory de rejoindre l’AFC. La réponse a toujours été « je ne me sens pas prête ». Et puis à la fin de l’année dernière un déclic s’est opéré, sans doute la sortie annoncée d’un long métrage dont elle a assuré l’image.
Ce qui me marque dans son parcours, c’est la diversité des champs explorés, un goût assumé pour les films de genre mais aussi le documentaire, la volonté de maîtriser les techniques nouvelles, les solutions trouvées pour assurer la direction de la photo quelques soient les contraintes… Et l’envie d’échanger et de partager.
J’ai pu profiter plus d’une fois de ses retours d’expérience et de ses connaissances au cours des ateliers techniques qu’elle a proposés à Femmes à la Caméra.
Et derrière la technique, il y a un regard, une sensibilité et l’envie de cinéma !
Nul doute que l’AFC sera enrichie par son arrivée dans l’association. Je m’en réjouis.

Malory Congoste sur le tournage du "Somnanbuliste", de Jérémy Strohm - À gauche, Adrien Stefas, 1<sup class="typo_exposants">er</sup> assistant opérateur - Photo Thomas Andrzeczyk
Malory Congoste sur le tournage du "Somnanbuliste", de Jérémy Strohm
À gauche, Adrien Stefas, 1er assistant opérateur - Photo Thomas Andrzeczyk

Malory Congoste, une venue tant naturelle que réjouissante, par Antoine Marteau, AFC
Au cœur d’un marécage brumeux, il y a presque vingt cinq ans, une "fée Clochette" m’a aidé à ne pas me noyer…
Je tournais un court métrage un peu improbable dans un enfer végétal qui tente de tout absorber.
A mes côtés, Malory était assistante caméra.
Dans ce contexte, c’est quitte ou double et j’ai découvert des fondamentaux qui portent Malory.
Pugnacité, soutient et partage… Et une extrême bienveillance.
À ce moment, un pacte d’amitié est scellé et nous allons travailler ensemble des années...
Plus tard, quand nos routes de travail se sont séparées, j’ai découvert un regard, un superbe talent photographique et narratif derrière une caméra. J’ai pu voir comment son expérience lui donnait une technique impeccable avec les solutions pour se sortir de tous les pétrins. Ayant un temps travaillé comme électricienne puis au département caméra, elle s’est construit un riche parcours professionnel et humain au sein d’équipes variées.
Son caractère forgé de rigueur et de gentillesse est un soutien immense et essentiel pour qui réalise son film.
A côté de cela, Malory s’implique autour du métier avec des ateliers, le collectif Femmes à la caméra… L’idée qu’elle rejoigne l’AFC est donc venue tout naturellement. C’est une dynamique, un regard sur le métier et un pont pour une complémentarité d’actions qui est apporté.
Je me réjouis beaucoup à l’idée de son arrivée à l’AFC.