La pellicule argentique classée au Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco ?

24 janvier 2014 - Modifié le 25/01 La Lettre AFC n°239

Pour la plasticienne britannique Tacita Dean, à l’instar du directeur de la photographie mexicain Guillermo Navarro, ASC, AMC, cette question ne se pose même pas ! En effet, ayant réalisé ses plus belles œuvres sur support 35, 16 ou 8 mm, elle a décidé de se battre et envisage, avec un groupe d’artistes, de réalisateurs et d’archivistes, de proposer à l’Unesco de classer ce medium au Patrimoine culturel immatériel.

La Galerie Marian Goodman à Paris propose, du 15 janvier au 1^er mars 2014, une exposition de Tacita Dean autour de son nouveau film JG. D’une durée de vingt-six minutes et demie, ce film tourné en 35 mm anamorphique, couleur et noir et blanc, avec du son optique, est projeté en boucle au sous-sol de la galerie.
Au rez-de-chaussée, est présenté un ensemble d’œuvres liées aux paysages de lacs salés dont un groupe de quatorze photographies extraites du film JG, une installation associant peintures sur cartes postales trouvées et objets recouverts de cristaux de sel du Grand Lac Salé (Utah, Etats-Unis) mais aussi Quatemary, une photogravure monumentale en dix parties d’un paysage de roches imaginaire et énigmatique.

A propos du rapport de Tacita Dean avec la pellicule argentique, lire " Tacita Dean chante l’élégie du temps qui s’enfuit ", un article d’Emmanuelle Lequeux publié dans Le Monde du 23 janvier 2013 et sur le site Internet du quotidien.