Le directeur de la photographie Andreas Fischer-Hansen, DFF, s’en est allé
Par Richard Andry, AFCC’était un amoureux de Paris, de notre cinéma, de notre culture et adorait aller siroter un petit café ou un petit verre de vin blanc aux terrasses des cafés parisiens où il donnait rendez-vous à ses amis AFC. Cela lui rappelait une partie de sa jeunesse passée dans notre capitale à rapporter des images des évènements et de la grève générale de mai 1968.
Andréas était un être cultivé, délicieux, généreux et intègre. Il avait su lier une carrière de directeur de la photo à l’enseignement et à la pédagogie à l’école de cinéma de Copenhague et à celle de l’Université de Tallinn, en Estonie.

En 2003, au moment où l’existence d’Imago, après une gestion financière catastrophique, se trouvait en grand péril, il accepta d’occuper la Présidence et remit la Fédération sur de bons rails. Depuis, il avait toujours été présent auprès d’Imago dont il était en quelque sorte une garantie morale, la DFF y étant très engagée.
Tant que son état de santé le lui permettait, il vivait de manière très rustique dans une petite maison dans la campagne danoise sur la côte Nord d’une île de la Zélande, où il élevait quelques moutons. J’allais lui rendre visite de temps en temps. On parlait de la vie auprès du poêle à bois en sirotant un petit verre. Il m’avait offert Life, de Keith Richards.

C’était une belle personne, je ne l’oublierai jamais.
Je joins la lettre nécrologique, en anglais, envoyée par Jan Weincke, président de la DFF.