Panavision rencontre le directeur de la photographie Adrain Teijido, ABC, qui parle de son travail sur "Je suis toujours là", de Walter Salles

Comment avez-vous été impliqué dans le projet ?
Adrian Teijido : J’ai été recommandé à Walter Salles par le réalisateur Sergio Machado, qui était l’assistant de Walter. J’ai également bénéficié du soutien de Conspiração Films.

Comment décririez-vous le look du projet ?
Adrian Teijido : Avec Walter, nous avons décidé que le public devait croire en cette famille. Nous avons donc tourné Je suis toujours là dans un style naturaliste, par soustraction, sans fioritures ni effets pyrotechniques.
L’idée était de créer une atmosphère intime pour transporter le public dans cette maison familiale.

Y a-t-il des références visuelles particulières qui vous ont inspirés ?
Adrian Teijido : Walter m’a donné un livre de Hammershoi, un peintre danois ; ces images ont été des références vitales pour la façon de filmer la maison. Comme le dit Walter, c’est un film sur les absences.

Qu’est-ce qui vous a attiré dans les objectifs spécifiques que vous avez choisis ?
Adrian Teijido : Il était essentiel de ressentir les différences entre les années 1970 et les années 2000. J’ai donc tourné la première partie du film avec des objectifs Panavision Primo, et des Leitz Summilux pour la seconde partie. Je voulais que les années 2000 soient propres et lumineuses.

Qu’est-ce qui vous a amené chez Panavision pour ce projet ?
Adrian Teijido : J’ai grandi en tant que directeur de la photographie en Amérique du Sud. J’y suis toujours, et l’opportunité de travailler avec Panavision était un rêve devenu réalité.

Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir directeur de la photographie ?
Adrian Teijido : Depuis l’enfance, je suis fasciné par la photographie. J’avais un laboratoire photo noir-et-blanc. Nous sommes des conteurs visuels. Il est fascinant de susciter des émotions chez le public grâce aux images que nous créons.