Une Master Class sur la lumière au cinéma dans le cadre de L’Industrie du rêve - décembre 2005
par Willy Kurant, ASC, AFCMais encore plus importants : styles du passé (1940)... et approches des différents courants jusqu’à la période actuelle.
Le sujet choisi : le visage de la Star dans un film de fiction.
Les participants : les élèves diplômés de La fémis, Louis Lumière et de l’école polonaise Wajda de Varsovie (exception... ils étaient élèves en réalisation).

Ce fut loin d’être un cours théorique : des moyens exceptionnels pour un cours dispensé dans une école furent mis en œuvre et ce, grâce aux membres associés de l’AFC : Kodak, Eclair, Transpalux, Panavision-Alga-Techno.
L’illustration de l’exposé pratique et théorique était filmée en 35 mm sur des supports différents.

Afin d’exposer les élèves aux rendus différents suivant les choix d’émulsions, de filtres diffuseurs, et surtout de concepts variés par le regard qu’on peut avoir sur une actrice.

Nous avions Anne Roussel comme actrice, Jacques Clemente comme maquilleur (un de meilleurs en France...), un pointeur-1er assistant professionnel, Dominique Dehoua comme chef électricien, aidé d’un électricien professionnel (merci Transpalux), un chef machiniste... Tous ces techniciens aidés par des étudiants Fémis/Louis Lumière.
Dans le public des invités par L’industrie du rêve.
Le lieu : un des plateaux de La fémis.
Où nous avions hérité d’un décor construit de commissariat de police assez peu propice à ce genre d’exercice.
Donc l’exercice supplémentaire a été de changer le décor uniquement par un éclairage stylisé, plus deux plantes vertes...
Pour une majorité des étudiants, et des spectateurs - cinéphiles ou... donneurs d’ordre (administrateurs), ce fut comme un premier contact avec un plateau professionnel... la possibilité de toucher physiquement un matériel haut de gamme (Panaflex Millenium par exemple), etc., etc.
L’atelier s’est déroulé dans une fusion rarement atteinte entre intervenant(s) et élèves.
Avec une énergie et un intérêt exprimé assez exceptionnel.
Ensuite, pour finir la journée, et pour prendre à rebours la thématique de la lumière seule et reine, nous leur avons montré un film culte de la chorégraphie du mouvement de caméra : Quand passent les cigognes de Mikhail Kalotozov photographié par Sergei Urusevsky.
Et un court métrage de Maurice Pialat Pehlivan photographié par l’auteur de ce rapport... responsable et concepteur de cette Master Class... quand il avait à peu près leur âge.
Remerciements à la section image de La fémis, Pierre-William Glenn et Jean-Jacques Bouhon, Anne Bourgeois déléguée générale de L’industrie du rêve.

Les photographies illustrant cet article sont de Jean-Jacques Bouhon, AFC