Après sa sortie de l’Ecole Louis-Lumière, Guillaume Desfontaines a tout d’abord réalisé deux courts métrages (dont Le Modèle en 1997). En parallèle, sa carrière d’assistant opérateur l’amène à travailler aux côtés de François Catonné, Bernard Lutic ou Christophe Beaucarne. C’est avec ce dernier qu’il rencontre les frères Larrieu (sur Un homme, un vrai). Après Peindre ou faire l’amour et en l’absence de Christophe Beaucarne retenu par un autre tournage, c’est à lui que les deux réalisateurs de Lourdes ont proposé l’image de leur nouvelle fantaisie Le Voyage aux Pyrénées. Ce film de montagne marque donc ses débuts en long métrage au poste de directeur de la photographie.
Tokyo ! est une trilogie cinématographique ayant pour décor la ville de Tokyo. Trois réalisateurs évoquent la capitale japonaise par des moyens métrages très personnels : Michel Gondry avec Interior Design, Leos Carax avec Merde et le Coréen Joon-ho Bong avec Shaking Tokyo. Caroline Champetier – collaboratrice de Jean-Luc Godard, Jacques Doillon, Benoît Jacquot, Xavier Beauvois, Nobuhiro Suwa et, récemment, d’Amos Gitaï et de Naomi Kawase – signe la photo de Merde et nous parle de sa première collaboration avec Leos Carax.
Nous avions initié lors du dernier festival de Cannes une série d’entretiens avec des directeurs de la photo ne faisant pas partie de l’AFC.
A l’occasion de la projection exceptionnelle organisée conjointement avec la CST du film Un secret de Claude Miller, photographié par Gérard de Battista, j’ai eu le plaisir de rencontrer Lubomir Bakchev.
L’AFC et la CST organisaient, le 7 novembre à l’Espace Cardin, une soirée " Du numérique au 35 mm " autour de la projection du film de Claude Miller Un secret, en présence Gérard de Battista, son directeur de la photographie. Un débat suivait la projection.
Wilfrid Sempé a souhaité prolonger ce débat en s’entretenant avec Gérard qui " numérique " à nouveau sur un film de Claude Miller.
Lors du dernier festival de Cannes, l’AFC a reçu Antonio Riestra, président de l’AMC (association mexicaine des directeurs de la photo), au pavillon AFC-CST. A l’occasion de cette visite, Willy Kurant s’est entretenu avec lui.
A l’occasion de la sortie sur les écrans, le 12 septembre 2007, de La Question humaine, de Nicolas Klotz, lire ou relire l’entretien accordé par la directrice de la photographie Josée Deshaies à propos de son travail sur le film, sélectionné au 60e Festival de Cannes.
En sortant de La fémis en 1999, Celine Bozon débute avec Jean-Paul Civeyrac sur un film fait de manière très libre, avec très peu d’argent, une équipe toute petite et en vidéo. Cela a donné Fantômes, un long métrage qui est sorti en salle. Ensuite il y a eu Le Doux amour des hommes et Toutes ces belles promesses. Parallèlement, elle tourne un moyen métrage Mods avec son frère Serge Bozon, puis deux films de Tony Gatlif (Exils et Transylvania). En 2007, la Quinzaine des réalisateurs a sélectionné deux films dont elle a fait l’image : La France, le second long métrage de son frère, et Un homme perdu de la cinéaste libanaise Danielle Arbid.
Josée Deshaies est québécoise. Après des études d’histoire de l’art en Italie, elle attaque une formation classique à Montréal en tant que deuxième assistante opératrice, puis passe à la direction de la photo sur des documentaires et courts métrages. C’est sa rencontre avec Bertrand Bonello qui lui permet de passer au long métrage sur Quelque chose d’organique en 1998. Depuis, elle a signé l’image de films comme Royal bonbon de Charles Najman, Cache cache d’ Yves Caumon, Les Invisibles de Thierry Jousse ou Tiresia et Le Pornographe de Bertrand Bonello. Cette année, Josée est à l’affiche de deux films présentés à la Quinzaine des réalisateurs, Avant que j’oublie de Jacques Nolot et La Question humaine de Nicolas Klotz.
Adapté d’un roman de Barbey d’Aurevilly, Une vieille maîtresse se passe en 1835. Passion, amour, trahison, les corps s’enchevêtrent et se tuent ; le feu, le sang, la chair… Yorgos Arvanitis nous parle très librement de sa quatrième collaboration avec Catherine Breillat.
A l’occasion du soixantième anniversaire du Festival de Cannes, l’AFC a reçu quelques opérateurs étrangers au pavillon que nous partagions avec la CST, présidée par Pierre-William Glenn. Dans un endroit chaleureusement organisé et animé par Laurent Hébert, délégué général de la CST, nous avons eu l’occasion de rencontrer Mauro Pinheiro Jr, un jeune directeur de la photographie brésilien. Ce n’est pas la première fois qu’il se trouve au festival : il y a de cela deux ans, un des films qu’il avait photographiés était en sélection parallèle Cinema, aspirinas e urubus (Cinéma, aspirines et vautours), premier film de Marcelo Gomes. Cette année, il est de nouveau sur la Croisette.
Roman de gare est le quarantième film de Claude Lelouch en cinquante ans de carrière. Il s’inscrit dans le paysage cannois de l’année 2007 pour un hommage rendu à ce cinéaste français connu dans le monde entier. Et aussi connu par de nombreuses générations – au moins deux ! – puisque Cannes fête, lors de cet hommage, ses cinquante ans de cinéma ! C’est une deuxième collaboration pour Gérard de Battista qui avait déjà tourné Les Parisiens en 2004. Claude Lelouch a fait appel à Gérard surtout pour son expérience des tournages en HD et parce qu’il avait remarqué son excellent travail sur La Petite Lili de Claude Miller.
Il y a deux ans, Amir Harel, le coproducteur israélien de Paradise Now, que j’étais alors en train d’étalonner, m’a donné rendez-vous à Cannes pour me présenter le projet de Meduzot (Les Méduses). Il recherchait un opérateur étranger pour filmer la ville de Tel-Aviv avec un regard « différent », me dit-il. Le scénario, son ton et sa fantaisie m’ont tout de suite séduit.
Une histoire de boîtes. Les boîtes dans lesquelles nous rangeons nos souvenirs, les boîtes pour les transporter, les boîtes qui restent au milieu du salon attendant d’être, enfin, déballées. Toutes ces boîtes à souvenirs sont mises en scène par Jane Birkin. Une foule d’acteurs pour l’accompagner dans ce voyage, dans le passé, dans le présent. Un lieu unique en Bretagne, une maison de famille, Jane interprétant son propre rôle, dans sa propre maison. François Catonné l’a également accompagnée dans ce voyage si personnel, si atemporel.
Raphaël Nadjari et Laurent Brunet ont travaillé pour la première fois ensemble en 1998. Pour Raphaël, un premier film en tant que réalisateur, pour Laurent un premier film en tant que directeur photo. The Shade sera sélectionné au festival de Cannes, à Un Certain Regard. Nous retrouvons cette année ce tandem, qui, ne s’étant plus quitté depuis, se retrouve sur la Croisette pour ce cinquième film Tehilim (Les Psaumes). Entièrement tourné à Jérusalem, en hébreu, Tehilim raconte la disparition mystérieuse d’un père, qui laisse sa famille face à elle-même.
Josée Deshaies est québécoise. Après des études d’histoire de l’art en Italie, elle attaque une formation classique à Montréal en tant que deuxième assistante opératrice, puis passe à la direction de la photo sur des documentaires et courts métrages. C’est sa rencontre avec Bertrand Bonello qui lui permet de passer au long métrage sur Quelque chose d’organique en 1998. Depuis, elle a signé l’image de films comme Royal bonbon de Charles Najman, Cache cache d’ Yves Caumon, Les Invisibles de Thierry Jousse ou Tiresia et Le Pornographe de Bertrand Bonello. Cette année, Josée est à l’affiche de deux films présentés à la Quinzaine des réalisateurs, Avant que j’oublie de Jacques Nolot et La Question humaine de Nicolas Klotz.
Le tournage de L’Avocat de la terreur s’est déroulé sur plusieurs mois de façon discontinue. L’enquête n’a jamais cessé, les informations arrivaient, donnant un suspens formidable à chaque rencontre et provoquant d’autres rencontres. Il y a eu deux entretiens en longueur avec Jacques Vergès distants de quelques mois, mais le moment fort du tournage a été le voyage à Alger. Très vite, il a été clair que tout partait de la guerre d’Algérie, des premiers attentats du FLN répondant à ceux de l’OAS, des condamnés à mort algériens, du collectif d’avocats mis en place par Jacques Vergès et d’autres avocats français et algériens, de la conceptualisation par Vergès de " la défense de rupture ".
En sortant de La fémis en 1999, Celine Bozon débute avec Jean-Paul Civeyrac sur un film fait de manière très libre, avec très peu d’argent, une équipe toute petite et en vidéo. Cela a donné Fantômes, un long métrage qui est sorti en salle. Ensuite il y a eu Le Doux amour des hommes et Toutes ces belles promesses. Parallèlement, elle tourne un moyen métrage Mods avec son frère Serge Bozon, puis deux films de Tony Gatlif (Exils et Transylvania). En 2007, la Quinzaine des réalisateurs a sélectionné deux films dont elle a fait l’image : La France, le second long métrage de son frère, et Un homme perdu de la cinéaste libanaise Danielle Arbid.
Travaillant plus de 20 ans en tant que " gaffer " avec les plus grands opérateurs américains des années 1970 (Bruce Surtees, Owen Roizman, Haskell Wexler, Conrad Hall…), Tom Stern, ASC, a démarré à 56 ans une nouvelle carrière de directeur photo auprès de Clint Eastwood (sur Blood Work). Fidèle collaborateur de ce dernier depuis 1981 (depuis Honkytonkman), il a depuis 2002 signé les images de tous les nouveaux films de la star, remportant également récompenses sur récompenses dans les festivals internationaux. Après Mystic River en 2003, Tom Stern revient cette année à Cannes en tant que président du jury de la CST.