Revue de presse

L’Etat améliore le " fonds permanent "
par Clarisse Fabre

Le Monde, 2 novembre 2006

L’Etat améliore le " fonds permanent "

Lundi 30 octobre, le ministre de la culture et de la communication et le ministre délégué à l’emploi ont annoncé une modification du fonds de professionnalisation et de solidarité, lequel complète le protocole des partenaires sociaux et entrera en vigueur en même temps que lui.

Les intermittents en appellent à Borloo
par Bruno Masi

Libération, 21 novembre 2006

Le précédent protocole a coûté 186 millions d’euros et n’a pas réduit le déficit.

Trois semaines après l’annonce par la CFDT de son intention de signer le nouveau protocole d’indemnisation chômage, la coordination des intermittents et précaires d’Ile-de-France ne lâche pas prise, et fait parvenir une lettre ouverte à Jean-Louis Borloo, ministre de l’Emploi, et à Gérard Larcher, ministre délégué à l’Emploi, au Travail et à l’Insertion professionnelle des jeunes, leur demandant de ne pas « agréer un texte (...) qui provoquera la sortie d’au moins 34 000 personnes du régime ». (...)

La Cinémathèque et l’art et essai chez le médiateur
par Nicole Vulser

Le Monde, 12 octobre 2006

Les salles parisiennes d’art et essai sont en conflit avec la Cinémathèque française. Les indépendants reprochent à cette institution, qui est une association financée essentiellement par des fonds publics, de fausser le jeu de la concurrence. Ils estiment que depuis son déménagement, la Cinémathèque fragilise sérieusement les exploitants et les distributeurs privés présents dans le cinéma de patrimoine.

Le scénario, maillon faible du cinéma ?
par Mathilde Blottière

Télérama, 22 octobre 2006 (extraits)

Aujourd’hui, le métier de scénariste est totalement dévalorisé. La profession en est de plus en plus consciente et tente de réagir.
Qui se souvient de la petite bombe que François Truffaut lâcha en janvier 1954 sur « une certaine tendance du cinéma français », le « cinéma des scénaristes » ? Les scénaristes français ne l’ont sans doute pas oubliée. Fiché dans leur mémoire comme une épine, l’épisode a pris, rétrospectivement, la dimension d’un funeste présage. (...)

Intermittents : la CFDT approuve la réforme
par Clarisse Fabre

Le Monde, 27 octobre 2006

Le bureau national de la CFDT a décidé, jeudi 26 octobre, de signer le protocole du 18 avril relatif à l’assurance-chômage des artistes et des techniciens du spectacle. Cette annonce marque un tournant dans l’interminable conflit des intermittents.

Lussas : le festival du doc en accusation
par Didier Péron

Libération, 23 août 2006

Les Etats généraux du documentaire de Lussas doivent faire face à une vague de critiques sur le choix éditorial d’écourter des journées consacrées à la production israélienne au profit de séances dévolues aux films libanais et palestiniens.

Rebonds : Intermittents pris à la gorge
par Joséphine Lacantat-Rice

Libération, 19 juillet 2006

Il y a trois ans, la signature de l’accord du 26 juin 2003 nous signifiait le fait qui nous était incriminé : « Vous êtes trop nombreux. » Peu importait pourquoi, comment, nous étions devenus si nombreux, il fallait que le nombre des intermittents diminuât, et que surtout cessât d’être attractif un système d’indemnisation du chômage qui permettait d’allier à la précarité de nos emplois la sécurité de nos revenus sur l’année.

Pôle de compétitivité francilien : Eclair, LTC et Mikros Images réunies au sein du projet HD3D de Cap Digital
d’après Patrick Caradec

Le film français, 7 juillet 2006

Cap Digital, pôle centré sur les applications du numérique, a organisé ses premières rencontres à la Bourse de commerce de Paris. Ses 252 adhérents - PME, grands groupes, établissements publics, universités, laboratoires - ont pu faire le point sur les projets et l’avenir du pôle.

" Les professionnels du cinéma " ont réussi à esquiver une nouvelle offensive de Bruxelles
par Philippe Ricard et Nicole Vulser

Le Monde, 7 juin 2006

La directive sur les services d’intérêt général, plus connue sous le nom de directive Bolkenstein, qui a fait l’objet d’un accord de principe des eurodéputés à Bruxelles lundi 29 mai, a finalement exclu le cinéma et l’audiovisuel de son champ d’application.

Le compromis, qui doit être soumis à une deuxième lecture au Parlement européen cet automne, précise toutefois que la directive ne modifie rien sur les aides nationales accordées au cinéma, qui restent soumises aux règles communautaires en matière de concurrence.

L’aide au cinéma en France : « La vérité si je mens »
par Fabrice Lalevée et Florence Lévy-Hartmann

Le Monde, 6 juin 2006

Comme chaque année depuis vingt ans, la sélection française quitte le Festival de Cannes sans Palme d’or. Comment expliquer cette triste performance ? Le cinéma de l’Hexagone est pourtant massivement soutenu par les autorités publiques puisque les aides frôlent 30 % de la production du secteur. Mais si ces soutiens génèrent une production abondante - 240 films ont été agréés en 2005 -, elles ne contribuent que peu à la qualité et à l’originalité de notre cinéma.

Le nombre d’entrées des films d’animation a triplé depuis 1997
par Nicole Vulser

Le Monde, 14 juin 2006

Le nombre d’entrées des films d’animation a triplé depuis 1997, passant de 6,7 millions à 18 millions et dépassant, depuis trois ans, 10 % de part de marché. Le record a été atteint en 2004, en nombre d’entrées (25 millions), comme en recettes (136 millions d’euros) grâce aux succès de Shrek 2 et des Indestructibles.

Crise de croissance à la Cinémathèque
par Nicole Vulser

Le Monde, 22 juin 2006

La Cinémathèque française se remet de son premier mouvement de grève depuis vingt ans. La crise, liée à une mésentente, somme toute banale, entre une salariée et sa chef de service a déclenché un mouvement dont la radicalité a surpris. Elle a dévoilé, par ricochet, les inquiétudes sur la difficile mise en place de la fusion entre la Cinémathèque et la BiFi, prévue sur le papier en janvier 2007.

Deux qui ont raté la marche (de l’empereur)
par David Fontaine

Le Canard enchaîné, 22 mars 2006

Au couronnement de La Marche de l’empereur pour la remise de l’Oscar du meilleur documentaire, le 5 mars à Hollywood, il ne manquait que deux pingouins sur le podium, deux pingouins qui sont restés en rade sur la banquise : les deux cameramen Laurent Chalet et Jérôme Maison, qui se sont pourtant tapé une grosse partie du boulot et qui ont tourné quasiment toutes les images au cours d’une longue année d’hivernage en Antarctique. En l’absence du réalisateur, rentré au chaud à Paris.