A propos d’ " Amen " de Costa Gavras

par L’EST

La Lettre AFC n°109

- En rétroprojection (transparence), tourner les pelures avant les " plans véhicules " est une nécessité évidente.

- En trucage numérique, la logique veut que l’on tourne les pelures après les " plans véhicules " en fonction des " mémos " sur lesquels sont notés les focales employées, les axes caméra, l’amplitude et la nature des mouvements, ainsi que les directions de lumière.

- En studio, le fond d’incrustation sera au minimum à 4 ou 5 mètres du véhicule, afin de pouvoir l’éclairer d’une manière uniforme sans affecter le véhicule.

- Bien qu’on puisse en trucage " tricher " l’impression de profondeur de champ, l’idéal est de reconstituer sur le plateau une lumière équivalente à celle obtenue en extérieur.

- Le superviseur des effets visuels peut placer des cibles de " tracking " sur le fond d’incrustation et même parfois dans le véhicule, afin de détecter les mouvements en postproduction, et permettre ainsi de déterminer les mouvements propres au véhicule ou à la caméra.

- Dans la plupart des cas on arrivera à extraire sur le fond d’incrustation les reflets des comédiens sur les vitres.

- Les pelures seront tournées net, le degré de flou sera dosé en postproduction.

- A l’aide des " mémos " du tournage on replacera la caméra dans des conditions homothétiques.

- Des mires de tracking peuvent, dans certains cas être placées dans l’espace du full-frame, pour permettre une détection et une synchronisation plus parfaite entre les éléments à compositer.

- Dans certains cas (mouvements spécifiques) il peut être nécessaire de tourner avec plusieurs caméras synchronisées entre elles, pour pouvoir reconstituer en postproduction un panorama dans lequel on recadrera en mouvement synchronisé la partie utile.