Ann Hui

Aujourd’hui le peintre Pierre Soulages est mort... Aujourd’hui je repense à ma rencontre avec Roger, en plein cœur du confinement 2020, dans le Gard, et aux mots que j’avais écrit dans l’éditorial de mai cette année-là.

Le travail de Laure Vasconi prend des airs de balade nocturne. Entre 2001 et 2011, elle a photographié sur diapositives couleurs les intérieurs sombres de studios de cinéma dans six villes différentes. À main levée et vitesse lente, ses photographies « convoquent l’imaginaire » et évoquent « l’histoire d’un certain cinéma ».

Aujourd’hui, la tendance est à la miniaturisation, dont celle des caméras (par exemple les RED et Arri Alexa Mini). En découle une miniaturisation de la machinerie et aussi un allègement des accessoires. Cependant, l’optique reste un outil technique faisant appel à un phénomène physique incompressible. Il est aujourd’hui possible de faire entrer un nombre impressionnant de pixels dans un capteur de caméra de la taille d’un ongle.

La place qu’occupe aujourd’hui la postproduction nous a encouragés à vous présenter ces deux journées de réflexion et de présentation autour des savoir-faire d’aujourd’hui et de demain. Le programme fut très chargé, en témoignent les thèmes abordés par les huit membres associés de l’AFC qui y ont participé.

Né le 1^er octobre 1927 à Livry-Gargan, de parents d’origine russe. Son père était né à Krisilo (aujourd’hui en Ukraine) et sa mère à Vitebsk (aujourd’hui en Biélorussie). Ils s’étaient connus à Odessa avant de venir s’installer en France, en 1911, où ils obtiendront la naturalisation en 1928. Jean-Bernard Penzer avait étudié le cinéma à l’école de Vaugirard entre 1945 et 1947 (dans la même promotion que Jean Boffety, Pierre Tchernia, Georges Leclerc, René Mathelin et Georges Dufaux) avant de travailler comme assistant opérateur entre 1947 et 1955.

Après avoir travaillé avec Bruno de Keyser, sur La Vie et rien d’autre , et Pierre-William Glenn, AFC, sur Coup de torchon et Mississippi Blues, films réalisés par Bertrand Tavernier, Alain Choquart a dirigé la photographie de huit de ses films : La Guerre sans nom, L.627, L’Appât, Capitaine Conan, Ça commence aujourd’hui, Laissez-passer, Histoires de vies brisées - Les "double peine" de Lyon et Holy Lola. Il témoigne ici de la longue aventure, « humaine, cinéphile et professionnelle », qu’il lui a été donnée de vivre auprès de lui.

Lors de sa 23^e édition, les 9 et 10 février 2023, Paris Images - L’industrie du rêve, qui met en lumière des professionnels venant parler de leurs métiers, des évolutions et des mutations technologiques de leur profession, se consacrait à l’évolution des métiers et savoir-faire du décor dans leur dimension artistique et artisanale ainsi qu’à la formation initiale et ses transformations. Trois conférences étaient proposées, elles sont désormais disponibles en replay : "Le décor au premier plan. Les enjeux esthétiques et créatifs ", "Anatomie d’une collaboration. Le décor d’"Emily in Paris"" et "Les métiers techniques et la formation initiale. Où en est-on aujourd’hui ?".

Le réchauffement climatique, dont on peut de plus en plus mesurer les effets, nous amène aujourd’hui à réfléchir sur le choix de nos outils (projecteurs, caméras, postproduction).

Aujourd’hui, en plein Festival de Cannes, nous voilà les témoins d’une sortie singulière pour un film d’auteur, avec la distribution uniquement sur plateformes VoD du nouveau film d’Abel Ferrara, Welcome to New York.