Arri à la 74e édition du Festival de Cannes

Clap de fin pour cette 74e édition du Festival de Cannes qui a mis les femmes à l’honneur ! Julia Ducournau, grande gagnante de la Palme d’or pour Titane, photographié par Ruben Impens, SBC, en Alexa Mini LF, est la seconde femme de l’Histoire à remporter ce prestigieux prix depuis Jane Campion, en 1993, pour La Leçon de piano. La Caméra d’or a été attribuée à la réalisatrice Antoneta Alamat Kusijanović pour son premier long métrage, Murina, tourné en Alexa Mini par Hélène Louvart, AFC. Arri, qui était présent comme chaque année au plus grand festival du film du monde, félicite les réalisateurs et les membres des équipes des films sélectionnés et primés. Une grande majorité a été tournée avec du matériel Arri. En Compétition officielle, dix-neuf longs métrages sur vingt-quatre ont utilisé des caméras Arri.

Parmi les films primés, toutes sections confondues, huit longs métrages ont été tournés en Alexa Mini, deux en Alexa Mini LF, deux en ArriCam LT et un en Arri 416.

Julia Ducournau
Julia Ducournau

Jeanne Lapoirie, AFC, signe la photo de Benedetta et de La Fracture, en compétition à Cannes

Avec Benedetta, de Paul Verhoeven, et La Fracture, de Catherine Corsini, la directrice de la photographie Jeanne Lapoirie, AFC, signe l’image de deux films remarquables, en Sélection officielle au Festival de Cannes 2021. Elle revient sur son travail sur ces deux longs métrages tournés à l’épaule avec l’Arri Alexa Mini et les Arri Master Grips.

« J’ai fait ce que j’aime en matière d’image : une image contrastée, assez colorée. Je ne voulais surtout pas faire un film d’époque aux couleurs délavées. Je voulais une image qui ait du caractère et de la puissance... »

Arri, partenaire des Prix CST de l’Artiste-Technicien et de la Jeune Technicienne de Cinéma

Les femmes restent à l’honneur : Armance Durix, cheffe opératrice du son du film de Noémie Merlant, Mi iubita, mon amour, tourné avec les optiques Arri/Zeiss T1,3 et sélectionné aux Séances Spéciales du Festival de Cannes, a remporté le Prix CST de la Jeune Technicienne de Cinéma.

Vladislav Opelyants, RGC, remporte quant à lui le Prix CST de l’Artiste-Technicien pour son travail avec l’Alexa LF et les Master Anamorphic sur le film de Kirill Serebrennikov, La Fièvre de Petrov, en compétition en Sélection officielle du Festival.

Vladislav Opelyants parle de La Fièvre de Petrov

Vladislav Opelyants sur "La Fièvre de Petrov", de Kirill Serebrennikov - Photo Sergey Ponomarev
Vladislav Opelyants sur "La Fièvre de Petrov", de Kirill Serebrennikov
Photo Sergey Ponomarev

« En travaillant sur La Fièvre de Petrov, notre objectif était de créer la narration cinématographique la plus réaliste possible, le choix d’Arri était donc évident pour moi. J’essaie toujours de créer un environnement d’éclairage et de couleur aussi détaillé que possible pour chaque scène, afin que les images ne nécessitent pas d’étalonnage intensif en postproduction. Le capteur de l’Alexa Mini LF filme chaque image avec le plus grand soin, ce qui permet de réaliser toutes les idées artistiques. Des ombres avec beaucoup d’informations, des hautes lumières parfaites et naturelles font de la Mini LF un excellent outil pour travailler dans toutes les conditions d’éclairage. Je dois parfois réaliser tout seul des prises de vues dynamiques complexes. Il est donc essentiel pour moi, ainsi que pour nos opérateurs, que la caméra et l’objectif soient compacts, équilibrés et tiennent bien en main. La Mini LF s’est pleinement justifiée ici.

La Fièvre de Petrov n’est pas le premier long métrage pour lequel j’ai utilisé des objectifs Arri Master Anamorphic pour obtenir le résultat optique nécessaire. Ces objectifs se distinguent nettement des autres objectifs anamorphiques par une distorsion optique minimale, ce qui est d’une importance capitale dans certaines configurations, par exemple pour le tournage en intérieur. Ces optiques cristallines et à grande ouverture me permettent d’éviter les artefacts optiques qui sont inappropriés dans de nombreuses scènes. Pour les tournages d’action, les Master Anamorphics offrent un contrôle précis de la mise au point, ce qui permet au premier assistant opérateur d’élaborer avec précision les prises les plus difficiles. En même temps, la nature de l’image reste anamorphique, ce qui était nécessaire dans ce projet. »

Arri fête ses 10 ans auprès de la Quinzaine des Réalisateurs

Arri est fier d’être l’un des partenaires de la Quinzaine des Réalisateurs depuis maintenant dix ans et fournit ses caméras Amira, Alexa Mini et ses Zooms Alura lors des Q&A en live stream après chaque séance.

Vivez ou revivez cette nouvelle édition de la Quinzaine des Réalisateurs à travers ce magnifique film dirigé par Pierre Leo Paul et Thibaud Larrieu-Gibier :


https://www.youtube.com/watch?v=Gd5zEosDk_A

Hugo Paturel à propos de La Colline où rugissent les lionnes

Hugo Paturel sur "La Colline où rugissent les lionnes" , de Luána Bajrami, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs - Photo Luána Bajrami
Hugo Paturel sur "La Colline où rugissent les lionnes" , de Luána Bajrami, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs
Photo Luána Bajrami

« Lors de la préparation du film, la réalisatrice m’exprimait son désir de réunir à la fois des plans larges de paysages et des plans très serrés de visages.
Je cherchais une caméra et des optiques pouvant m’offrir à la fois une grande douceur dans les rendus des peaux et une science des couleurs fidèle pour faire découvrir au spectateur ces paysages du Kosovo dans lesquels évoluent les personnages. Le système Alexa m’a semblé dès lors le choix le plus naturel pour façonner l’image de ce film. Les conditions parfois presque semblables à celle d’un documentaire m’ont dirigé vers l’Alexa Mini, d’une part pour la flexibilité qu’elle offre sur le plateau avec ces ND internes, mais aussi pour son très faible encombrement. » -

Noé Bach à propos des Amours d’Anaïs

Noé Bach sur "Les Amours d'Anaïs", de Charline Bourgeois-Tacquet, sélectionné à la Semaine de la Critique - Séances Spéciales - Photo Chloé Rebaudo
Noé Bach sur "Les Amours d’Anaïs", de Charline Bourgeois-Tacquet, sélectionné à la Semaine de la Critique - Séances Spéciales
Photo Chloé Rebaudo

« J’ai été très heureux de tourner ce film avec l’Alexa Mini, une caméra que je connais bien et que j’utilise beaucoup, et dont j’aime particulièrement l’ergonomie et la simplicité d’utilisation. Nous avons beaucoup tourné dans des petits espaces des plans assez complexes, c’était un vrai atout d’avoir une caméra aussi compacte. J’aime toujours autant le grain naturel de l’Alexa, que j’utilise souvent à 1 600 ISO pour avoir de la texture à l’image dès le tournage. »