Bertille Noël-Bruneau

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Décès de Bernard Château, gentilhomme à la "Caméra Car"

Bernard Château

Nous avons appris avec tristesse la nouvelle du décès de Bernard Château, "spécialiste sur voiture travelling", tel qu’il nommait son métier, survenu lundi 15 août 2016, à l’âge de 83 ans. Ayant à son actif d’innombrables longs et courts métrages, films publicitaires, 2es équipes – passons-en, et des meilleures –, le travail dont il tirait le plus de fierté est celui effectué sur le tournage du film culte de Gérard Oury, La Grande vadrouille. De cet être passionné, nous garderons en mémoire la présence, lors du Micro Salon, en 2011 et 2014, de son aimable bonhomie et de ses deux dernières voitures-travelling, qu’il ne cessait de bichonner comme la prunelle de ses yeux !

Passing of Bernard Château, the Gentleman with the Movie Camera Car

Bernard Château

We were saddened to learn of the death of Bernard Château, “a camera car specialist” as he liked to call himself, on Monday, 15 August 2016, at the age of 83. His long career spanned feature-length and short films, television advertisements, second units, and much more. But the project of which he was proudest was his work on Gérard Oury’s cult classic, La Grande vadrouille. We will always remember his attendance at the Micro Salon in 2011 and 2014, his friendly nature, and his two last camera cars, which he took care of like the apples of his eye !

Un après et un avant...
par Jean-Noël Ferragut

Billets d’humeur

Il y eut un avant, c’était au siècle dernier, un avant la fin des années 1990. En ces temps déjà fort éloignés, comme le temps passe..., les futurs chefs opérateurs qui usaient leur fond de culotte rue de Vaugirard, rue Rollin ou allée du Promontoire, s’ils n’avaient pas la bonne idée de se forger une solide culture personnelle, n’avaient guère la chance de se voir enseigner l’évolution de la photographie de cinéma à travers les âges, ses périodes, ses styles et leur histoire, ou encore les principales techniques qui l’ont influencée.

Un nouveau membre associé : ACS France
par Jean-Noël Ferragut

Nouveaux venus à l’AFC

C’est en 1998, lorsque Robert Alazraki me propose d’assurer la photo de la 2e équipe du Fils du Français, que je fais la connaissance de l’équipe d’ASC. Il s’agit alors, outre les figures imposées que sont les traditionnels plans raccords de la 1re équipe, de tourner des séquences de cascades et de trucages avec l’un des seconds rôles du film, un hélicoptère. Le souvenir que je garde de cette première rencontre avec ACS France est à la fois magique, pour le point de vue unique que possède un opérateur sur l’immensité de la forêt (…)

Où l’on crut voir La lettre de l’AFC déraper dans un virage
par Jean-Noël Ferragut

Billets d’humeur

La réponse au problème posé dans un entrefilet de la revue de presse de la dernière Lettre ne saurait attendre ni la sortie du film Michel Vaillant, ni même son étalonnage numérique effectué ces jours-ci au laboratoire. Je me dois de vous la livrer sur le champ, " brut de pomme ", laconique, grave : Peut-on sourire de tout ? Bonne question me direz-vous, merci de l’avoir posée. La somme de travail qu’effectue un directeur de la photographie est une chose. La lettre de l’AFC, dont l’une des tâches avouées, rappelons-le, est, numéro après (…)

Conservatoire des techniques, retour sur 2016-2017
Par Jean-Noël Ferragut, AFC

Conservatoire des techniques cinématographiques

La saison 2016-2017 du Conservatoire des techniques de la Cinémathèque française s’est achevée vendredi 16 juin avec une conférence de Donald F. McLean et Bernard Tichit sur les débuts de la télévision. En marge de cette dernière séance, une réunion du conseil scientifique du Conservatoire, où l’AFC est représentée, aura permis à Laurent Mannoni et Laure Parchomenko de faire le bilan des activités et acquisitions de l’année écoulée. En voici la synthèse.

Un sucre ou deux ?
par Jean-Noël Ferragut

Billets d’humeur

Il y a trois mois environ, dans un billet de la Lettre de février, Agnès Godard interrogeait la cantonade sur l’éventualité de me proposer de " m’occuper " de la Lettre plutôt que d’engager pour cela une personne " spécialisée ". « Au moins », écrivais-tu Agnès, « me demander si cela me conviendrait »...

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