Cartoni France et la réduction de l’impact carbone des tournages
Pour arriver à un tel résultat, il faut combiner l’utilisation de la LED avec une conception de studio qui permet le rapprochement maximal des sources vers les acteurs. C’est en tous cas une preuve qu’écologie et économie vont de pair dans nos métiers.
Une autre problématique est le remplacement des sources HMI de forte puissance.
Les centres-villes sont ou seront interdits aux groupes électrogènes (à Paris) et il faut trouver des solutions de remplacement aux traditionnels 18 kW. La LED ne permet pas actuellement de se substituer aux HMI puissants, en raison de problèmes multiples : refroidissement complexe, taille de la COB, volume et poids des sources...
L’utilisation de la lumière "parallèle" (gamme Parallel Beam de Dedolight) permet de remplacer, dans beaucoup de cas, des 18 kW par le HMI Lighsteam DPB70 de Dedolight, qui ne consomme que 1 200 W et se branche sur une prise secteur de 16 A !
Après Next Shot, Transpalux et RVZ, Cininter vient de s’équiper de ce projecteur dont la demande grandit.
L’arrivée des UME sur batteries est également une réponse, qui donne de la mobilité aux solutions de faible consommation.
Tout cela peut faire évoluer les méthodes et les pratiques sur les tournages, si les acteurs, techniciens, utilisateurs et loueurs, sont moteurs de ces changements.
Il faut ainsi bousculer l’ancien modèle, diffuser les connaissances techniques afin de modifier les listes de matériel vers plus de performance énergétique, faire aussi évoluer les habitudes business anciennes, par exemple en modifiant les modèles économiques des studios et éviter la surfacturation du kWh.