Ancré dans les pierres et la garrigue, Rêves de jeunesse, d’Alain Raoust, est aussi un film qui donne au soleil de l’arrière-pays méditerranéen un rôle de tout premier plan. Construit comme une sorte de huis clos en plein air, le trajet de son personnage principal - Salomé Richard, jeune comédienne belge qui illumine le film - navigue entre doutes et certitudes au gré des événements.
L’actualité d’Eclair est riche en cette rentrée, de par sa présence au Festival du Film Francophone d’Angoulême et pas moins de dix films projetés en EclairColor, dont deux films AFC et deux films en avant-première ; cinq sorties en salles dont trois films AFC et quatre sorties en EclairColor en septembre, deux films en cours de postproduction et quatre en cours de tournage. Quatre téléfilms sont en cours de postproduction et trois films en cours de restauration.
Font partie de l’actualité mensuelle d’Eclair les évènements tels que les festivals de Locarno, Venise, Toronto, La Rochelle, les films traités sur les écrans en août et septembre, ceux en cours de tournage, ceux, TV, en cours de postproduction et ceux en cours de restauration.
His first feature film, See How They Fall, was screened at Cannes, and three of Jacques Audiard’s subsequent films were selected to be in the Official Competition : A Self-Made Hero, Best Screenplay in 1996, A Prophet, Grand Jury Prize in 2009, and Rust and Bone, in 2012. For his seventh feature film, Dheepan, which is in the Official Competition of the 68th Cannes Film Festival, Jacques Audiard chose an unknown aspiring actor to play the lead role, like Tahar Rahim and Reda Kateb in A Prophet. (BB)
Déjà à Cannes pour son premier long métrage, Regarde les hommes tomber, Jacques Audiard présente par la suite trois autres films en Compétition : Un héros très discret, Prix du scénario en 1996, Un prophète, Grand Prix du jury en 2009, et De rouille et d’os, en 2012. Pour son septième long métrage, Dheepan, en Compétition officielle de ce 68e Festival cannois, Jacques Audiard a choisi un acteur débutant inconnu dans le rôle central, à la manière de Tahar Rahim et Reda Kateb dans Un prophète. (BB)
Jeanne Lapoirie débute sa carrière en éclairant des films d’André Téchiné (Les Roseaux sauvages, Les Voleurs). Elle collabore ensuite sur plusieurs films avec François Ozon (Goutes d’eau sur pierres brûlantes, Sous le sable, Huit femmes, Le Temps qui reste et Ricky). Son parcours l’amène à travailler sur des films d’auteurs ou des films particuliers comme My Little Princess d’Eva Ionesco, Les Revenants de Robin Campillo, Independencia de Raya Martin, Parc d’Arnaud des Pallières, La Possibilité d’une île de Michel Houellebecq. C’est pour le troisième long métrage de Valeria Bruni Tedeschi, avec qui elle a travaillé depuis son premier film, Il est plus facile pour un chameau, que nous retrouvons Jeanne qui nous parle de son travail sur Un château en Italie, en Sélection officielle. (BB)
Comme un vieux grenadier de l’argentique dont j’ai traversé les âges et les aléas pendant près de quarante ans, lorsqu’à la suite de tractations et de décisions imposées par la production de Marius et Fanny, sous des prétextes économiques difficiles à vérifier, on s’est dirigé vers un tournage cent pour cent numérique, j’ai suivi à petits pas, ne sachant pas trop ce qui m’attendait, si j’allais être une victime ou un miraculé des nouvelles technologies (qui à force d’être nouvelles ne le sont plus vraiment).
Gérard de Battista est le fidèle collaborateur depuis les années 1980 de réalisateurs reconnus. On trouve parmi eux les noms de Gérard Jugnot, Bernard Rapp, Josiane Balasko, Claude Lelouch, Bertrand Blier, Claude Miller pour le cinéma, Bernard Stora et Serge Moati pour la télévision. Sa collaboration avec Claude Miller a débuté avec La Petite Lili, sélectionné au Festival de Cannes en 2003. Le quatrième film que Gérard vient de terminer avec Claude Miller, Thérèse Desqueyroux, est teinté d’une grande tristesse puisque ce grand amoureux du cinéma vient de nous quitter. Le personnage éponyme de ce roman le plus célèbre de François Mauriac est interprété par Audrey Tautou et c’est Gilles Lellouche qui endosse le rôle de son mari.
De nombreux films sur lesquels des laboratoires photochimiques et/ou numériques, membres associés de l’AFC, ont travaillé ont été sélectionnés à cette 64e édition du Festival de Cannes. Voici la liste des films postproduits par Digimage Cinéma, selon les différentes sélections...