Cinéma en relief : La 3D à portée de main ?

Une conférence du Conservatoire des techniques

La Lettre AFC n°193

Alors qu’Avatar de James Cameron sort sur les écrans du monde entier et à l’heure où l’industrie cinématographique se tourne de nouveau vers la 3D, cette Journée d’études retracera l’histoire du cinéma en relief depuis la vogue des vues stéréoscopiques au XIXe siècle jusqu’à nos jours.
Cette conférence s’inscrit dans le cadre de la rétrospective sur le Cinéma en 3D qui se déroulera du 16 décembre 2009 au 3 janvier 2010 à la Cinémathèque française.

La Cinémathèque reviendra – projections à l’appui – sur les courtes séquences tournées en caméra stéréoscopique par l’Anglais William Friese-Greene dans les années 1890, les premiers essais de films en relief dans les années 1910, les tentatives de Louis Lumière dans les années 1930, les films russes dont Eisenstein se fit l’écho, ou encore la période classique hollywoodienne et les réalisations d’un Jack Arnold (Le Météore de la nuit) ou d’un André de Toth (L’Homme au masque de cire).

Il sera également question des techniques du cinéma en relief : système anaglyphe ou polarisant, formats de pellicules, modes de projection...

Au Programme

"La physiologie du relief"
Thierry Lefebvre (historien du cinéma et des médias)

"Les débuts de la stéréoscopie animée"
Laurent Mannoni (historien, directeur scientifique du patrimoine à la Cinémathèque française)

"Les tentatives d’introduction du relief dans les années 1950 aux États-Unis"
Kira Kitsopanidou (historienne du cinéma)

"L’accueil de la 3-D de Hollywood par les professionnels du cinéma français (1952-1955)"
Guillaume Vernet (historien du cinéma)

"La prise de vue en relief"
Alain Derobe (chef opérateur, stéréographe)

"Retour sur l’histoire de la projection numérique 3D"
Jean-Baptiste Hennion (2AVI, Département numérique)

"L’écran ouvert ou la projection à l’envers - réflexions sur l’esthétique de la 3D"
Charles Tesson (critique de cinéma)

Dialogue avec Lenny Lipton
Chercheur dans le champ de stéréoscopie depuis les années 80, ses avancées sont au cœur de la révolution 3D numérique aux États-Unis.