"Jeanne", de Bruno Dumont, Prix Louis-Delluc 2019

13 décembre 2019 - Modifié le 13/12 La Lettre AFC n°304

Composé de critiques et de personnalités, présidé par Gilles Jacob, le jury du Prix Louis-Delluc a décidé de récompenser cette année le film de Bruno Dumont, Jeanne, photographié par David Chambille. Le Prix Louis-Delluc du premier film a été attribué à Vif-argent, de Stéphane Batut, photographié par Céline Bozon, AFC.

Décerné depuis 1937, le Prix Louis-Delluc récompense tous les ans, en décembre, une œuvre cinématographique jugée comme étant le « meilleur film français sorti dans l’année ».
« Bruno Dumont a su mettre en images un magnifique texte de (Charles) Péguy. Il était déjà un grand cinéaste. Il entre cette fois-ci dans la famille du Delluc », a déclaré Gilles Jacob.
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Le Prix Louis-Delluc du premier film, créé en 1999, revient donc cette année à Vif-argent, de Stéphane Batut, photographié par Céline Bozon, AFC : un « film au pays des vivants et des morts, qui s’inscrit dans la tradition de Sartre et de Cocteau », a souligné Gilles Jacob face à la presse.
Rappelons que ce film a déjà obtenu le Prix Jean Vigo en juin 2019.
Lire ou relire l’entretien accordé par Céline Bozon à propos de son travail sur Vif-argent, film sélectionné par l’Acid au 72^e Festival de Cannes.

Etaient aussi nommés pour le Prix Louis-Delluc 2019
- L’Angle mort, de Pierre Trividic et Patrick Mario Bernard, photographié par Jonathan Ricquebourg, AFC
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- L’Adieu à la nuit, d’André Téchiné, photographié par Julien Hirsch, AFC
- Roubaix, une lumière, d’Arnaud Desplechin, photographié par Irina Lubtchansky, AFC
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- Grâce à Dieu, de François Ozon, photographié par Manu Dacosse, SBC
- Être vivant et le savoir, d’Alain Cavalier
- Synonymes, de Nadav Lapid, photographié par Shai Goldman
- Une fille facile, de Rebecca Zlotowski, photographié par Georges Lechaptois.

Les autres premiers longs métrages en lice
- Atlantique, de Mati Diop, photographié par Claire Mathon, AFC
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- Ce qu’il me reste de la révolution, de Judith Davis, photographié par Émilie Noblet
- J’ai perdu mon corps, de Jérémy Clapin
- Ne croyez surtout pas que je hurle, de Frank Beauvais.