Kika Noëlie Ungaro, un véritable atout pour l’AFC
Par Michel Abramowicz, AFCKika a baigné très tôt dans le circuit cinématographique, son père, réalisateur de séries télévisées, lui ayant fait faire différents stages sur les tournages. C’est sur l’un de ces stages qu’elle rencontre Armando Nannuzi pour une collaboration qui commence en 1979 et durera huit ans. Elle occupera avec lui tous les postes de seconde à cadreuse. Suivront des clips, des courts métrages et des documentaires.
Le challenge est difficile, Kika est la plupart du temps la première femme à ce poste.
Elle aura l’occasion de travailler avec les plus grands directeurs de la photo italiens des années 1980.
Elle fera par la suite son premier long métrage avec un réalisateur reconnu et respecté, Pupi Avati. Kika sera la première femme, et pendant longtemps la seule, à être admise à l’ AIC, une bête curieuse en somme. En 2000, elle reçoit le prix Nestor Almendros et décide de venir tenter sa chance en France.
Par la suite, c’est grâce à l’aide de Matthieu Poirot-Delpech, AFC, qu’elle signe son premier film français à la photo, A+Pollux, de Luc Pagès, AFC. Elle décide d’arrêter de travailler en Italie pour se consacrer entièrement à la France.
Pour Kika, rentrer à l’AFC représente le point culminant de son intégration dans le cinéma français qu’elle aime et qu’elle respecte. Pour moi, avoir la chance de côtoyer à l’AFC des cinéastes d’origines et de cultures différentes représente un véritable atout pour notre association.
Bienvenue Kika !
- Voir la filmographie de Kika Ungaro.