Pour Johnny Depp, la relation entre acteurs et directeurs de la photographie est essentielle
Bahamas, novembre 2020
Mesdames et Messieurs,
Ce soir, je voudrais remercier tous ceux qui ont participé au festival du film EnergaCAMERIMAGE pour ce prix très spécial et unique.
Au fil des années, j’ai eu la chance de travailler avec de nombreux directeurs de la photographie incroyables, et notamment mais pas exclusivement : Stefan Czapsky, Vilko Filac, Monika Lenczewska, Chris Menges, Sven Nykvist, Nicola Pecorini, Philippe Rousselot, Peter Sova, Masanobu Takayanagi, Dariusz Wolski, et plus récemment, Benoît Delhomme, sur Minamata.
La relation entre l’acteur et le directeur de la photographie est essentielle. On pourrait même dire le plus important, si l’on considère que le cinéma, avant tout, est un support visuel.
Avec Benoît, nous avons partagé comme un pas de danse ensemble. C’était une joie de venir travailler tous les matins car nous ne savions pas vraiment ce qui allait se passer. Notre réalisateur, Andrew Levitas, nous a encouragés à explorer et à rechercher les nombreuses façons dont la scène que nous devions tourner ce jour-là pourrait se dérouler.
J’ai toujours été quelqu’un qui a besoin de ne pas savoir ce qui va se passer après. Pour capturer ces moments non répétés – ces moments de belle erreur – ces moments mêmes qui font que le cinéma, et la vie, sont magiques.
Alors, encore une fois, merci. Je suis à la fois touché et honoré.
Je vous remercie sincèrement,
Johnny Depp
En vignette de cet article, Johnny Depp, interprétant le rôle du photographe de guerre W. Eugene Smith, dans Minamata, d’Andrew Levitas.