Présentation de Balthazar Lab, directeur de la photographie ayant rejoint l’AFC

Par Lucie Baudinaud, AFC, et Hélène Louvart, AFC
Récemment réuni, le CA de l’AFC a décidé d’admettre au sein de l’association le directeur de la photographie Balthazar Lab en tant que membre actif. Lucie Baudinad et Hélène Louvart, ses deux marraines AFC, présentent dans les textes qui suivent ce nouvel arrivant, que l’on accueille chaleureusement !

Balthazar Lab, engagement et savoir-faire appréciés, par Lucie Baudinaud, AFC
Nous nous connaissons avec Balthazar depuis plusieurs années car nous sommes issus de la même formation. 
Je me rappelle que déjà à La Fémis j’avais été intriguée par son travail : en recherche de textures, de densités, audacieux et souvent risqué.
Plus récemment, j’ai vu L’Eden, de Ramirez Pulido, au cinéma. Un sentiment de soleil de plomb qui alourdissait totalement l’air palpable de cette prison à ciel découvert. Des scènes de nuit dans une grotte où la pénombre semble jouer de la capacité d’adaptation de la rétine pour faire évoluer la luminosité de la scène… À la caméra, on se rappelait des scènes de Monos, de Alejandro Landes, les déambulations et le côté aérien participaient de l’atmosphère presque hors du temps que raconte l’histoire de ces jeunes captifs ultra violents.
Savoir tirer son épingle du jeu malgré une toute petite économie devient un peu le nerf de la guerre sur ces premiers longs métrages. Ensuite, cela permet de rebondir sur des économies où l’expression de ce savoir-faire artistique peut trouver une autre ampleur.
C’est ce que l’on apprécie dans son travail sur September Says, réalisé par Ariane Labed, récemment présenté à Cannes et tourné en 35 mm.
Je pense que l’association saura apprécier son engagement au sein des différents groupes de réflexions ainsi que son savoir-faire dans notre industrie, numérique, évolutive et à toute allure…

Balthazar à l’AFC, une venue des plus évidente, par Hélène Louvart, AFC
Je n’ai pas eu l’opportunité de rencontrer Balthazar mais j’ai l’impression de le connaître par le biais de son travail.
Lorsque j’ai vu L’Eden (La jauria), un film que Balthazar a tourné en Colombie, j’ai été tellement contente et fière de son travail. Je connaissais très bien le scénario, et le choix visuel du réalisateur au préalable, et Balthazar a vraiment réussi à mettre en image le film, avec une subtilité et des choix parfaitement assumés.
La vision de son travail sur les autres films (courts métrages inclus) n’a fait que me confirmer cette impression. Le travail de Balthazar est très lié à l’histoire que le film raconte (Les Héroïques, September Says) tout en suivant une vision subtile.
C’est pour cela que je peux dire que la venue de Balthazar à l’AFC me paraît tout à fait évidente.