Présentation de la directrice de la photographie Josée Deshaies, nouvellement admise au sein de l’AFC
Josée Deshaies, par Agnès Godard, AFC
Rebecca H, de Lodge Kerrigan, L’Apollonide, Saint Laurent, de Bertrand Bonello, La Femme de mon frère, de Monia Chokri, Love Triangle, d’Ira Sachs, À son image, de Thierry de Peretti, La Bête, de Bertrand Bonello... on ne peut pas tous les citer.
L’étendue des sujets, des registres est impressionnante. La proposition des images l’est tout autant.
La présence de Josée derrière la caméra m’évoque l’engagement enthousiaste à occuper la place de traductrice et à faire les choix techniques qui donnent vie au film.
Il existe des courants esthétiques périodiquement. Et c’est dans cette course en avant, comme dans tout autre domaine, que la cinématographie évolue.
Nous en sommes toutes et tous conscients et curieux, ne serait-ce que dans l’utilisation de nouveaux outils sans cesse inventés. Mais on peut aussi choisir de s’en extraire parfois.
C’est ce que je vois dans l’ensemble du travail de Josée. Il est dédié à donner au film son identité de drame, de comédie, de "dystopie", de film politique... qu’il soit contemporain ou d’époque.
Ce sont les outils caméra, objectifs, projecteurs, format… libres de toute vague s’il le faut, qui sont choisis pour que la cinématographie façonne concrètement la personnalité du film lui fournissant de surcroît un passeport pour traverser le temps.
J’ai envie de dire « Enfin » à l’idée que Josée nous rejoigne à l’AFC. Pour l’entendre parler de la lumière qui vit et respire à l’intérieur de chacun de ses films, de ses plans, en argentique et en numérique.
Bienvenue Josée !
Josée Deshaies, par Hélène Louvart, AFC
Nous ne nous sommes jamais rencontrées, mais nous nous connaissons depuis plusieurs années, par l’intermédiaire de Marianne Lamour, "notre" cheffe électricienne avec laquelle nous aimons travailler. Marianne m’a toujours dit que nous avions une approche commune vis-à-vis de la lumière.
Il y a quelques années de cela, Josée a repris un film que j’avais longuement préparé - je n’étais plus disponible aux nouvelles dates de tournage - c’était La Question humaine, de Nicolas Klotz, sorti en 2007. Le travail de Josée a été totalement à la hauteur des intentions, voire même plus…
Son approche est toujours très subtile et j’aime beaucoup l’atmosphère lumineuse qu’elle recrée.
Nous avons aussi pris l’habitude de nous écrire, pour des conseils d’équipe ou pour connaître nos disponibilités sur tel ou tel projet.
La venue de Josée au sein de l’AFC est évidemment un souhait très sincère de ma part.