Présentation de la directrice de la photographie Noémie Gillot, nouvelle venue à l’AFC


La directrice de la photographie Noémie Gillot vient d’être admise en tant que membre de l’AFC, suite à une décision récente du CA de l’association. Ses parrain et marraine AFC, Rémy Chevrin et Pascale Marin, présentent, dans des textes rédigés au moment de proposer sa candidature à leurs pairs, cette nouvelle venue à qui l’on souhaite d’ores et déjà une chaleureuse bienvenue !

Noémie Gillot, un pilier puissant et plein d’énergie au sein de l’AFC, par Rémy Chevrin, AFC
En 2024, j’ai eu le plaisir de rencontrer Noémie Gillot lors de la remise des Prix AFC pour un desquels elle avait été nommée. Son travail sur Magnificat m’avait impressionné et les choix artistiques ainsi que l’accompagnement du film donnaient une force au récit. Un talent de plus dans le monde du cinéma, un regard doux et avec beaucoup de conviction. Pour moi, c’était une future AFC, ses convictions allant de pair avec l’esprit de notre métier et de l’AFC.
A l’été 2024, son nom est revenu vers moi à l’occasion de la préparation de ma série "Hunter", produite par Apple TV et Gaumont TV. Reprenant ce projet au dernier moment, je me suis aperçu qu’elle avait été approchée par la production pour le tournage de la deuxième équipe, avec plus de 18 jours de tournage, entourant le réalisateur deuxième équipe Guillaume Renusson. Notre encontre dans une brasserie parisienne n’a fait que me conforter dans la force de cette opératrice et de son engagement. Nous avons donc fait un bout de chemin ensemble, de juillet à décembre 2024, dans les montagnes de Savoie et de Haute-Savoie. Son travail s’est parfaitement intégré aux grandes orientations que Cédric Anger et moi-même avions prises. Je suis sûr qu’elle sera un pilier puissant et plein d’énergie pour accompagner les débats et les combats à mener dans les prochaines années au sein de l’AFC.
Bienvenue à toi Noémie !

Noémie Gillot, une personne qu’il est précieux d’avoir à ses côtés, par Pascale Marin, AFC
J’ai rencontré Noémie Gillot lors des réunions du collectif Femmes à la caméra, je l’ai perçue comme quelqu’un qui avait soif de justice dans la société et qui était suffisamment courageuse pour le dire haut et fort.
En 2022, je l’ai contactée pour me remplacer quelques jours sur Maestra, un documentaire états-unien sur les femmes cheffes d’orchestre. J’avais déjà tourné sur un décor secondaire et Noémie allait tourner avant moi dans le décor principal de la Philarmonie, la transmission entre nous s’est avérée simple et fluide.
Et puis, en 2023, nous avons décidé d’organiser une projection en France des essais comparatifs de caméras réalisés par HBO. Le binôme que nous avons constitué, Noémie et moi, pour convaincre les sponsors a été d’une efficacité redoutable.
Mais avant tout, il y a son travail : Pile poil, un court métrage de Lauriane Escaffre et Yvo Muller avec Gregory Gadebois, qui a remporté le César en 2020, la série documentaire d’Océan, Comme un prince, d’Ali Marhyar, avec Ahmed Sylla et Mallory Wannecque, et bien sûr Magnificat, de Virginie Sauveur, avec Karine Viard. Noémie a su rendre palpable par la lumière la foi en Dieu dans de petites églises de province pas toujours exceptionnelles. Pour ce film, Noémie a été nommée au Prix AFC dans la catégorie 1er ou 2e film pour une directrice de la photographie. C’est d’ailleurs le soir de la remise des prix que j’ai commencé à lui demander si elle souhaitait rejoindre l’AFC.
Les discussions techniques avec Noémie sont passionnantes et précises, je me souviens notamment d’une discussion autour d’un choix d’optiques pour Comme un prince. C’est quelqu’un d’exigeant dans le bon sens du terme, une exigence de qualité dans son travail.
Je pense que c’est une personne qu’il est précieux d’avoir à ses côtés, et sans hésiter une excellente recrue pour l’AFC.