Technique du film peint aux débuts du cinéma
Une conférence de Jacques Malthête
La mise en couleurs des premières bandes cinématographiques a d’abord été réalisée à la main, image par image, à l’aide d’un simple pinceau jusqu’en 1903-1904, puis au moyen de pochoirs. Les coloris appliqués sur l’image positive étaient les fameuses " couleurs d’aniline ", obtenues selon des procédés industriels mis au point dans la seconde moitié du XIXe siècle. Les bandes positives pouvaient également être virées ou teintées.
Au-delà de contraintes économiques raisonnablement identifiables, la logique selon laquelle s’opérait le choix des coloris, comme celui du procédé de mise en couleurs, n’est toutefois pas toujours facile à saisir. Tentative d’élucidation.
Jacques Malthête a été directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique. Il est l’auteur de nombreuses contributions sur les débuts du cinéma et, en particulier, sur Georges Méliès dont il est l’un des descendants. Il a notamment été le co-directeur du catalogue de l’exposition " Méliès, magie et cinéma " (Paris-Musées, 2002) et le co-auteur du catalogue raisonné L’Œuvre de Georges Méliès (La Cinémathèque française - Éditions de La Martinière, 2008). Il a participé à plusieurs ouvrages collectifs sur Léon Gaumont et Étienne-Jules Marey.
- Vendredi 8 janvier à 14h30, salle Georges Franju
Cinémathèque française, 51, rue de Bercy, Paris 12e.
- Et suivra, le vendredi 5 février à 14h30, une conférence de Jérôme Prieur : " Robertson, le fantasmagore ".