Si la mobilisation des professionnels a permis la survie des Studios de Bry-sur-Marne, cette affaire a connu un nouveau rebondissement l’été dernier avec le rachat par Nexity de la société Nemoa, propriétaire des terrains.
Il est des jours où vous n’avez rien à regretter de vous trouver au bon endroit, au bon moment ! Ce qui peut vous arriver, dans la vie, une fois tous les soixante ans, comme, par exemple, si vous avez la chance d’assister à une de ces cérémonies traditionnelles qui ont lieu chez les Dogons du Mali. Et si vous avez de la chance à revendre, tous les soixante-dix ans, peut-être plus encore…
La nouvelle secrétaire générale de l’AFC, Lily Klapdefin, est tombée en syncope après avoir découvert que le programme de l’édition 2017 du Micro Salon avait fuité sur la toile, ce 27 janvier.
Ce matin je me suis réveillé à 8h du mat’ parce que j’ai entendu les bruits d’un marteau piqueur qu’il y avait au RDC de mon appart’ hôtel… J’ai alors ressenti les présences d’Alain Delon, de Jean Gabin, de Jacques Audiard et d’Henri Verneuil au-dessus de mon berceau : j’avais l’impression d’être à la place du coffre de Mélodie en sous-sol !
« […] Le cinéma est porteur de nombreuses traditions, l’une d’entre elles est de présenter un cinéma de protestation, un cinéma qui met en avant le peuple contre les puissants, j’espère que cette tradition va se maintenir. » Ken Loach, Cannes 2016
Combien sommes-nous, techniciens, réalisateurs, comédiens, producteurs, distributeurs, à nous interroger afin de savoir si un film sur lequel nous nous sommes investis sera sélectionné au prochain Festival de Cannes ? Au cours de l’attente, certains se rassurent en se disant que ce serait peut-être mieux que le film ne fasse pas un voyage jugé trop risqué…
Cher monsieur, Vous habitez Argenteuil… J’habite à Paris, dans le 18e arrondissement… Nous sommes donc voisins et le fait d’avoir grandi ensemble dans un hexagone ne nous a t-il pas enseigné à tous les deux "le droit à la liberté d’expression" et "le droit à la création" ?
Leonor Lacroix, assistante opératrice et membre de la famille du cinéma belge, a été grièvement blessée dans les attentats du 22 mars dernier à la station Malbeek à Bruxelles. Sa vie n’est plus en danger mais elle est toujours à l’hôpital. Gilles Porte, AFC, entre autres directeurs de la photographie qu’elle a assistés – Leonor a fait partie de l’équipe de L’Idéal, de Frédéric Beigbeder –, a écrit à son intention les quelques mots qui suivent.
Par delà ce titre iconoclaste, irrévérencieux, un brin provocateur mais sur un ton plaisant, se pose à tous ceux qui s’intéressent aux droits d’auteur la question de savoir si un animal peut ou non avoir un droit de propriété sur les productions "artistiques" auxquelles il participe. Tentons de faire le point…
La réforme annoncée du droit d’auteur au niveau européen a soulevé une vague de protestation parmi les ayants droit, qui craignent la remise en cause de la chaîne de financement du secteur.
Cela faisait longtemps que je m’étais promis de rendre une petite visite à Raoul Coutard dans sa maison de Boucau, près de Bayonne. Ce, d’autant plus que 2014 est l’année de ses 90 ans. J’ai profité d’un voyage à Bordeaux pour pousser un peu plus vers le Sud-Ouest et pour aller passer l’après-midi avec lui et Monique, son épouse.
L’intitulé du colloque m’avait intrigué (de tous les cinéastes de la Nouvelle Vague, Truffaut, n’est pas, en effet, celui qui a le plus " trituré " la " matière cinéma ", non ?). L’un des conférenciers confiait d’ailleurs que l’idée de ce débat leur était venue car « le vendredi étant d’ordinaire dédié aux conférences techniques et la Cinémathèque célébrant Truffaut ce mois-ci », il avait été tentant de lier les deux événements.
Qui n’aurait jamais mis un jour les pieds sur un plateau de tournage ne connaîtrait pas cette petite phrase répétitive : « Si tu vois la caméra, la caméra te voit ! » Ce b. a.-ba du métier, élevé en principe de base pour tout apprenti cinéaste, va-t-il disparaître dans un proche avenir de nos us et coutumes et entrer dans les livres d’histoire des pratiques cinématographiques ? Allez savoir !
En juin 2013, loin des ors qui venaient d’être les témoins de la palme attribuée au film du réalisateur-producteur Abdellatif Kechiche La Vie d’Adèle, l’AFC se faisait l’écho de témoignages relatifs à des méthodes de production relevant d’une sauvagerie libérale sans scrupules.
En France, il existe des aides pour la production, qu’elles soient nationales ou régionales, sous forme de subventions ou de crédit d’impôts. Comment agir sur ces avantages afin que les projets viables soient reconnus et encouragés en évitant les abus ?
Tout d’abord au nom de l’AFC, je tiens à remercier la Cinémathèque française de nous réserver, chaque année depuis cinq ans, cette fenêtre d’expression de l’art cinématographique. En ce 8 février 2014, la parole sera donnée pour la première fois à une femme directrice de la photographie, Caroline Champetier, AFC. En ces temps où l’on parle beaucoup de parité, cet évènement n’est peut être pas anodin mais arrive à point nommé.
Je viens de sortir de la projection privée en 2K de la version restaurée de La Fête sauvage, de Frédéric Rossif. Je suis encore la tête dans les étoiles. Du Saint-André-des-Arts, salle culte du regretté Roger Diamantis, je remonte un boulevard Saint-Germain bordé de colonnes Morris arborant la belle affiche de Belle et Sébastien, le très beau film de Nicolas Vanier photographié par notre talentueux collègue et ami Eric Guichard, AFC.
Avec un titre comme celui-ci, on peut s’attendre à un article contre le numérique mais, comme tous les outils, ce sont les hommes et femmes qui les utilisent qui en déterminent l’usage. C’est bien de personnes dont il est question ici ou plutôt d’une génération élevée au grain.