Le lauréat de l’Hommage Pierre Angénieux 2023 est un cinéaste qui aime le mouvement. Ayant fait ses armes dans le documentaire, sa passion pour l’image l’amène à croiser le chemin du grand réalisateur britannique Ken Loach qui lui propose de signer les images de Riff Raff, en 1991. C’est avec ce dernier qu’il va faire équipe sur plusieurs films majeurs (Raining Stones, Ladybird, My Name is Joe...) jusqu’à remporter la Palme d’or en sa compagnie avec Le vent se lève, en 2006. Changeant de direction par la suite, il collabore avec Paul Grenngrass (United 93, Captain Philips) et la cinéaste Kathryn Bigelow, dont il signe notamment Démineurs et Detroit. Barry Ackroyd, BSC, revient avec nous sur sa carrière exceptionnelle et nous parle de sa manière de faire du cinéma. (FR)
Angénieux propose une Master Class, jeudi 25 mai, avec le directeur de la photographie Barry Ackroyd, BSC, lauréat de l’Hommage Pierre Angénieux 2023, modérée par Jordan Mintzer (The Hollywood Reporter).
Après avoir réalisé de nombreux films au Brésil ainsi que des documentaires à Berlin et en Algérie, Karim Aïnouz s’engage avec Firebrand dans un thriller historique en langue anglaise, une première pour ce réalisateur au parcours atypique. Il a obtenu le prix Un Certain Regard en 2019 pour La Vie invisible d’Euridice Gusmão, pour lequel Hélène Louvart, AFC, collaborait pour la première fois avec lui. Firebrand les réunit de nouveau, Hélène Louvart revient sur cette nouvelle collaboration autour d’un univers visuel inattendu. Le film est présenté en Compétition officielle au Festival de Cannes 2023. (BB)
Àma Gloria, qui fait l’ouverture de la Semaine de la Critique cette année est le premier film de Marie Amachoukeli en solo (après sa co-réalisation avec Claire Burger et Samuel Theis de Party Girl, Caméra d’Or en 2013). Ce film sur l’amour maternel, qui se déroule entre Paris et le Cap Vert, parle du destin d’une toute jeune fille de 6 ans et de sa nounou, Gloria, séparées par les aléas de la vie. Inès Tabarin, AFC, met en image ce film tendre et touchant où la mise en scène repose beaucoup sur les visages des comédiennes. Des interludes en animation viennent par moment donner un ton onirique au film. (FR)
La ministre de la Culture Rima Abdul Malak et le secrétaire général pour l’investissement, en charge de France 2030, Bruno Bonnell, ont présenté à l’occasion du Festival de Cannes, les lauréats de l’appel à projets "La grande fabrique de l’image" de France 2030.
Rares sont les comédies à postulat fantastique ou loufoques dans le cinéma européen. C’est le cas du Syndrome des amours passées, une trépidante étude de couple signée Ann Sirot et Raphaël Balboni. Beaucoup d’humour, de tendresse et d’audace dans ce film belge qui va faire parler de lui à la Semaine de la Critique. Jorge Piquer Rodriguez, le directeur de la photographie, et les deux réalisateurs viennent nous parler de rythme, de mise en scène et de chambre à air géante. (FR)
Tous deux sortis de La Fémis il y a une dizaine d’années, Ramata-Toulaye Sy tourne son premier film, Banel et Adama, avec Amine Berrada qui signe son quatrième long métrage comme directeur de la photographie. La jeune réalisatrice franco-sénégalaise originaire du peuple Peul dans la région du Fouta-Toro, au nord du Sénégal, témoigne de la difficulté de sortir des conventions de la communauté et de ses traditions à travers une histoire qui emprunte les codes du conte, du film catastrophe et de l’art romantique. Amine Berrada nous parle de ses choix artistiques pour accompagner ce film atypique, entre la rudesse du réel et l’évocation du mythe. Banel et Adama est en Compétition officielle et concourt également pour la Caméra d’or. (BB)
Depuis le 22 avril 2023, Anne Sinclair, Boris Cyrulnik et Charlotte Gainsbourg [de gauche à droite sur l’image] se sont mobilisés à travers la diffusion de clips sur presque toutes les chaînes de télévision afin de dénoncer la déportation massive d’enfants ukrainiens, enlevés à leurs familles et envoyés en Russie pour être "russifiés". Leurs trois interventions sont aujourd’hui réunies en un seul film court projeté au Festival de Cannes en ouverture d’Un Certain Regard et de Cannes Classics.
Caroline Champetier, AFC, est cette année la lauréate du Prix Cinéma Consécration France Culture 2023. La directrice de la photographie succède ainsi à Sergeï Loznitsa. Son prix lui sera remis le samedi 20 mai, au Festival de Cannes.
Pour le 2e CanneS Technique proposé par la CST jeudi 18 mai, Antoine Simkine, membre consultant de l’AFC, est venu parler d’Archiflix, de Digifilm, qui offre une solution durable, économique, fidèle et totalement sécurisée répondant aux nouveaux défis posés par l’archivage numérique. La vidéo de cet évènement est en ligne.
Géraldine Danon signe la réalisation de son premier film avec un biopic rendant hommage à la navigatrice Florence Arthaud. Elle fait appel à Pierre Milon, AFC, pour mettre en image ce film aux décors magnifiques, dont le plus magique : la pleine mer. Pierre Milon rend de son côté hommage à cette beauté en signant une lumière et un cadre naturellement puissants, comme les flots affrontés par la navigatrice… Le film est projeté au Cinéma de la Plage au Festival de Cannes 2023, un bel hommage aussi puisque la sépulture de Florence Arthaud se trouve sur l’île Sainte -Marguerite, juste en face de la Croisette… (BB)
Dans cette Master Class animée par Zoe Mutter, du magazine British Cinematographer, le directeur de la photographie Florian Hoffmeister, BSC, parlera de son processus créatif.
Parmi plus d’une cinquantaine d’anciennes et anciens étudiants de l’ENS Louis-Lumière ayant participé à une trentaine des films sélectionnés à Cannes pour l’édition 2023, on en compte une trentaine issus de la spécialité Cinéma que l’on retrouve surtout à l’image. Quant à La Fémis, sur plus de cent-vingt diplômés au générique de quarante-cinq films sélectionnés, treize sont issus du département Image.
Sélectionné hors compétition à la Semaine de la critique, le premier film de Stephan Castang est une histoire fantastique où le protagoniste se trouve subitement confronté à une violence inexplicable. Pour mettre en image cette fable qui oscille entre film paranoïaque et film d’épidémie, Manu Dacosse, BSC est venu faire équipe avec ce comédien de théâtre déjà très expérimenté. C’est Karim Leklou qui prête ses traits à Vincent, apportant avec talent à la fois la fragilité et la force qui caractérise le personnage. (FR)