L’Apollonide – Souvenirs de la maison close est le 5e long métrage de Bertrand Bonello, réalisateur flirtant régulièrement avec Cannes depuis Le Pornographe en 2001, Tiresia en 2003, puis De la guerre en 2008. C’est Josée Deshaies, que nous avions eu le plaisir de rencontrer l’année dernière pour le film de Lodge Kerrigan Return to the Dog, qui photographie tous les films de Bertrand Bonello et que nous retrouvons ici pour ce long métrage réunissant douze jeunes filles dans un univers chaud et sombre…
Hors Satan de Bruno Dumont, photographié par Yves Cape, AFC, SBC, projections salle Debussy à 11h30 et 16h30
Le film sera de nouveau projeté le mardi 17 mai, salle Bazin à 11h
Lire l’entretien accordé par Yves Cape à propos de son travail sur le film
Sélection officielle, 50 ans de la Semaine de la critique
My Little Princess d’Eva Ionesco, photographié par Jeanne Lapoirie, AFC, projections salle Bunuel à 20h
Lire l’entretien accordé par Jeanne Lapoirie à propos de son travail sur le film
Sélection officielle, Cannes Classics
Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau, photographié par Pierre Lhomme, AFC, projection salle du Soixantième à 17h
Quinzaine des réalisateurs
Impardonnables d’André Téchiné, photographié par Julien Hisch, AFC, projections au Théâtre Croisette (Hôtel Marriott) à 11h30 et 19h30
Le film sera de nouveau projeté le mardi 17 mai, au cinéma Le Raimu à 17h et au Studio 13 à 22h
Lire l’entretien accordé par Julien Hirsch à propos de son travail sur le film
Les films non AFC du jour
Sélection officielle, Compétition
L’Apollonide – Souvenirs de la maison close de Bertrand Bonello, photographié par Josée Deshaies, projections au Grand Théâtre Lumière à 11h45 et 22h30
Le film sera de nouveau projeté le mardi 17 mai, salle du Soixantième à 14h
Lire l’entretien accordé par Josée Deshaies à propos de son travail sur le film
Contacts AFC
Mathilde Demy : +33 (0)6 48 10 44 58
Jean-Noël Ferragut : +33 (0)6 03 50 09 28
Point de rencontre : Pavillon de la CST à l’heure des Rendez-vous de midi.
Le Sauvage, film réalisé par Jean-Paul Rappeneau et photographié par Pierre Lhomme, AFC, est en Sélection officielle dans la section Cannes Classics. La restauration du film, effectuée chez Digimage Cinéma, a été supervisée par Jean-Paul Rappeneau et Pierre Lhomme qui en a fait un nouvel étalonnage.
Après avoir été assistant opérateur avec Dominique Chapuis, Robert Alazraki ou Sven Nykvist, Guillaume Schiffman entame une carrière d’opérateur sur Juste avant l’orage de Bruno Herbulot (1992). Depuis, il a signé l’image de nombreux longs métrages avec des réalisateurs aux styles très différents (Catherine Breillat, Albert Dupontel, Claude Miller ou Xavier Durringer). Sa rencontre avec Michel Hazanavicius et Jean Dujardin sur OSS 117 est un moment fort. The Artist marque aujourd’hui leur troisième collaboration. Un étrange film muet, en noir et blanc, tourné au cœur d’Hollywood dans des décors tout droit sortis des années 1920...
Alain Marcoen a fait ses études au sein de l’Institut des arts de diffusion à Bruxelles. Peu attiré par la précision et la rigueur du poste de pointeur, il préfère démarrer en tant qu’électro. Travaillant peu à peu en documentaire et en fiction, il rencontre Jean-Claude Riga avec qui il commence à travailler en tant qu’opérateur. Issu de la région de Liège, il est rapidement habitué à tourner des films traitant des problèmes sociaux de cette grande ville sidérurgique. En collaboration avec le cadreur Benoît Dervaux, autre fidèle des frères Dardenne, ils ont signé la mise en image de tous leurs films depuis La Promesse.
Pierre Milon, AFC, a photographié les quatre derniers films de Robert Guédiguian. Déjà sur la Croisette avec L’Armée du crime en 2009, Guédiguian nous offre avec Les Neiges du Kilimandjaro un retour à un style qui a longtemps marqué son cinéma et dont le public se souvient certainement avec Marius et Jeannette. Inspirés d’un poème de Victor Hugo Les Pauvres gens, Les Neiges du Kilimandjaro mélange les comédiens fidèles des films de Robert Guédiguian – Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan – à ceux de la nouvelle génération : Grégoire Leprince-Ringuet, Anaïs Demoustier, Adrien Jolivet... Avec le port de Marseille et le soleil, bien sûr, en toile de fond !
Jean-Louis Vialard, AFC, ne s’est intéressé qu’assez tard au cinéma. Originaire du Cantal, il avoue lui-même qu’il n’était pas allé plus de vingt fois au cinéma avant ses vingt-deux ans. Après une formation d’ingénieur interrompue et de nombreux voyages, il décide de tenter le concours de l’Ecole Louis-Lumière et parvient à y entrer. Sa passion pour la nature, doublée de son admiration pour les films de Jean Rouch, le pousse également à faire du documentaire à travers le monde. Depuis il partage son temps entre les tournages de publicités, des collaborations avec des artistes plasticiens et les longs métrages Dans Paris de Christophe Honoré, Qu’un seul tienne et les autres suivront de Léa Fehner ou Tropical Malady d’Apitchatpong Weerasethakul. Il revient à Cannes en 2011 avec un long métrage coréalisé par sa compagne et la sœur de cette dernière, Delphine et Muriel Coulin. Un premier film intégralement filmé avec des appareils photo Canon 1D et 5D.
Pour son troisième long métrage, Maïwenn retrouve Pierre Aïm, AFC, qui avait éclairé Le Bal des actrices, et Claire Mathon qui cadre fidèlement tous les films de la réalisatrice. Outre cette complicité avec Maïwenn, Claire a éclairé, entre autres, Angèle et Tony d’Alix Delaporte et Plein Sud de Sébastien Lifshitz. L’expérience de Pierre Aïm sur des films très différents – depuis ses débuts en 1995 sur La Haine de Mathieu Kassovitz en passant par sa fidèle collaboration avec Samuel Benchetrit ou Antoine de Caunes – lui a permis d’aborder ce film de « fiction filmé comme un reportage où il n’est absolument pas question de lumière » avec beaucoup de sérénité.
Né en 1960, Alessandro Pesci, AIC, travaille en tant que chef opérateur en Italie depuis le début des années 1990. Il partage son temps entre longs métrages, publicités et téléfilms. Parmi sa filmographie on peut citer récemment Napoléon et moi de Paolo Virzi, Caos Calmo de Antonello Grimaldi, Il toro et La lingua del Santo de Carlo Mazzacurati ou le téléfilm Elisa di Rivombrosa réalisé par Cinzia Torrini. Il a travaillé avec Nanni Moretti depuis 1991. Courts métrages, documentaires, et deuxième équipe sur Caro Diario et Aprile. Habemus Papam est son premier long métrage avec lui en tant que chef opérateur.
Après la projection en Ouverture du Festival de Cannes de Midnight in Paris de Woody Allen, photographié par Darius Khondji, AFC, ASC, il faudra patienter jusqu’au vendredi 13 pour que soit programmé à nouveau un film AFC. Par contre, l’actualité de nos membres associés, quant à elle, ne se fait pas prier.
Lire l’entretien accordé par Darius Khondji à propos de Midnight in Paris
Contacts AFC
Mathilde Demy : +33 (0)6 48 10 44 58
Jean-Noël Ferragut : +33 (0)6 03 50 09 28
Point de rencontre : Pavillon de la CST à l’heure des Rendez-vous de midi
Après avoir photographié les films de Caro et Jeunet – Delicatessen, La Cité des enfants perdus – Darius Khondji, AFC, ASC, se fait remarquer aux Etats-Unis et travaille à New York avec plusieurs réalisateurs : David Fincher, Roman Polanski, Sydney Pollack, Wong Kar-wai. A partir de 2009, il travaille de nouveau à Paris avec Stephen Frears pour Chéri, avec Michael Haneke pour Amour, – des titres qui prouvent qu’il fait bien de revenir en France ! – et Woody Allen pour Midnight in Paris. Darius Khondji n’avait pas tourné avec Woody Allen depuis Anything Else, en 2003. Son agenda très serré ne lui avait pas permis de retravailler avec le cinéaste qu’il qualifie de « véritable artiste américain qui se fiche du box-office ! ».