Dans le numéro 3 de sa publication cannoise, l’hebdomadaire Ecran Total trace sur une page le portrait du directeur de la photographie Bruno Delbonnel, AFC, ASC, qui recevra le prix "Pierre Angénieux ExcelLens in Cinematography", vendredi 24 mai dans la Salle Buñuel du Palais des Festivals.
Après Winter Brothers, qui lui avait valu le prix du Premier long métrage à la photographie à Camerimage en 2017, la jeune directrice de la photo suédoise Maria von Hausswolff, DFF, refait équipe avec le réalisateur islandais Hlynur Pálmason. Un drame qui met en scène un ex-policier endeuillé par la mort de sa femme et qui entraîne sa petite fille dans une quête incertaine du passé. Aux cotés de l’impressionnant Ingvar Sigurðsson (pour lequel le film a été écrit), la fillette (la propre fille de Hlynur Pálmason), et surtout un dégradé entre brume et pluie autour de la ville côtière de Höfn (qui se traduit simplement par "port" en islandais) dans le sud-ouest de l’île. (FR)
Pierre Trividic et Patrick Mario Bernard réalisent en duo depuis les années 1980. Leur filmographie reflète un goût pour l’étrange et le fantastique, Le Cas Lovecraft (documentaire), Dancing, L’Autre. Avec L’Angle mort, ils proposent un cinéma aux enjeux à la fois politiques et romanesques. Nous avions rencontré l’an dernier Jonathan Ricquebourg, AFC, pour le vigoureux Shéhérazade, de Jean-Bernard Marlin. Il a depuis signé l’image de Tijuana Bible, de Jean-Charles Hue, et accompagne aujourd’hui le tandem Trividic-Mario Bernard pour leur dernier film L’Angle mort. Ce film est présenté par l’ACID au Festival de Cannes 2019.
Arrivé en France en 2004 pour y étudier le cinéma, le directeur de la photographie japonais Kanamé Onoyama s’est depuis forgé une solide réputation dans le tournage de publicités et de clips. Abou Leila est son troisième long métrage à l’image, aux côtés du réalisateur algérien Amin Sidi Boumédiène pour sa première mise en scène de long métrage.
Hélène Louvart, AFC, signe l’image de La Vie invisible, un film brésilien présent à Un Certain Regard 2019. Une histoire de deux sœurs qui se déroule des années 1950 à nos jours. Elle nous parle de sa relation de travail avec Karim Aïnouz, le réalisateur, de leur volonté commune d’oser des univers visuels assez marqués, de savoir moduler leur envie afin de ne pas être au-dessus de l’histoire et des personnages, visuellement parlant. (FR)
La directrice de la photographie Claire Mathon, AFC, s’est entretenue avec François Reumont pour parler de son travail sur Portrait de la jeune fille en feu, de Céline Sciamma. Nous vous proposons une transcription de ses propos.
Le directeur de la photographie Rémy Chevrin, AFC, s’est entretenu avec François Reumont à propos de son travail sur Chambre 212, de Christophe Honoré. Nous vous proposons une transcription de cet entretien.
Avec ce Portrait de la jeune fille en feu, Céline Sciamma propose une histoire d’amour insulaire féministe entre une peintre et son modèle au XVIIIe siècle. Une mise en abîme visuelle de l’artiste qui fond pour son modèle, regardant l’artiste et fond à son tour pour elle.
Après Plaire, aimer et courir vite, sélectionné en Compétition officielle pour la Palme d’or 2018, le cinéaste Christophe Honoré revient à Cannes cette année avec Chambre 212, photographié par Rémy Chevrin, AFC. Un film où l’unité de temps et de lieu donne le schéma de narration, dans une mise en scène plus expérimentale.
Jérémie Attard obtient en 2013 un BTS audiovisuel. Après plusieurs courts métrages comme assistant opérateur, il travaille comme 2e assistant caméra sur C’est qui cette fille (2017), de Nathan Silver, un film américain tourné à Paris et éclairé par Sean Price Williams, le chef opérateur des frères Safdie (Good Time). Avec Abdellatif Kechiche et pour Mektoub, My Love : Canto Uno, Jérémie assiste le chef opérateur Marco Graziaplena, poste de 1er assistant qu’il continue d’occuper sur le deuxième opus Mektoub, My Love : Intermezzo. Présent également en postproduction, il supervise les effets visuels.
Hiventy est présent au 72e Festival de Cannes, sur de nombreux courts et longs métrages des différentes sélections, dont neuf longs métrages photographiés par des directeurs de la photographie membres de l’AFC. La société a assuré des prestations de livraison de rushes numériques, de postproduction image et son, d’étalonnage, de production de DCP et de restauration de films.
Œuvre autobiographique sur son enfance, comme pouvait l’être La Mauvaise éducation (2003), Douleur et gloire voyage entre passé (recomposé) et présent de la vie d’un réalisateur-écrivain sur la touche... Antonio Banderas prête son physique de cinquante-neuf ans au cinéaste castillan, qui pousse la mise en scène jusqu’à l’installer dans la re-création exacte de son propre appartement. José Luis Alcaine, fidèle directeur de la photographie d’Almodovar, nous fait partager le tournage de ce film chargé d’émotions.
Dans un article en anglais publié sur le blogue de Kodak, le réalisateur Ken Loach et le directeur de la photographie Robbie Ryan, BSC, ISC, reviennent sur leurs choix artistique et technique de tourner le film Sorry We Missed You, en Compétition officielle au 72e Festival de Cannes, en pellicule Kodak S16 mm.