Le Monde, 17 juillet 2011
Depuis sa création en 1952, l’un des signes particuliers de la revue Positif, lieu majeur, avec les Cahiers du cinéma, de la cinéphilie en France, a été l’entretien. Ce genre journalistique est devenu et reste l’une des qualités majeures d’une revue qui, par le travail investi dans la préparation des interviews, la qualité des questions, la volonté de se donner de l’espace, et le choix toujours pertinent de ses interlocuteurs, sachant dénicher les talents sans suivre les modes, a su rapidement s’imposer comme une référence pour les historiens du cinéma.