Lire, voir, entendre

Les méthodes de tournage et les technologies évoluent avec le temps, mais dans le fond, le travail de la lumière reste sensiblement le même : créer une continuité narrative visuelle cohérente et adaptée au projet, peu importent les contraintes et les aléas. Des projecteurs LED, HMI ou tungstène, des équipes et des camions, des décors et des contraintes... chaque film est différent, mais pour "faire la lumière" il faudra toujours les mêmes racines. Vingt ans passés sur les tournages de fiction à travailler la lumière ont poussé Julien Brumauld, chef électricien, à écrire ce livre pour rendre hommage à son métier et le transmettre.

Dans le cadre de la 36ᵉ cérémonie des Molières, qui s’est déroulée le 28 avril 2025 au Théâtre des Folies Bergère, à Paris, le Molière de la Création visuelle et sonore – qui réunit depuis onze ans décors et/ou scénographie, costumes, lumières et son – a été attribué au Soulier de satin. La mise en scène et la scénographie étant d’Éric Ruf, les costumes sont de Christian Lacroix, la lumière de Bertrand Couderc et le son de Samuel Robineau.

À l’occasion du Paris Images et du Micro Salon 2025, la CST (Commission supérieure technique de l’image et du son) s’est entretenue, lors de ses ConversationS Techniques, avec Christophe Casenave, responsable des produits Cinéma chez Zeiss, qui a présenté les optiques Supreme Zoom Radiance et le logiciel CinCraft Scenario. Une vidéo de cet entretien est disponible sur la chaîne YouTube de la CST.

Le magazine britannique Cinematography World revient sur son site Internet sur le travail que Stéphane Fontaine, AFC, a effectué sur le film d’Edward Berger Conclave. Le directeur de la photographie y aborde l’aspect visuel du film élaboré avec le réalisateur et l’utilisation de ses principaux outils, entre autres la caméra RED Raptor.

Mediakwest, le magazine "multiscreen" destiné aux professionnels de l’audiovisuel, de la télévision, du broadcast et du cinéma, publie sur son site Internet un article dans lequel Alexia de Mari fait le point sur la diversité croissante des ratios d’image dans le cinéma et l’audiovisuel, reflet à la fois d’une recherche esthétique de la part des créateurs et des opportunités techniques offertes par le numérique. En voici quelques extraits.

A l’occasion d’un double article sur le cinéma indien publié dans ses deux derniers numéros, le British Cinematographer Magazine s’est intéressé, entre autres, aux techniciens occidentaux qui participent à ces tournages souvent épiques qui ont fait la réputation de Bollywood. Parmi ceux-ci, Jean-Marc Selva, AFC, qui partage avec nous ses expériences et son ressenti sur ce cinéma du bout du monde.

L’actualité du Micro Salon est en général bien relayée par la presse professionnelle, en amont comme en aval. Pour sa 25^e édition, l’AFC avait élargi son champ à une presse plus "cinéma", celui-ci n’étant pas seulement que beaux outils et savoir-faire, certes essentiels, mais aussi art, création et matière à réflexion. Ayant répondu favorablement à l’appel, la revue Cahiers du Cinéma publie, dans son numéro 818 de mars 2025, un article de Mathilde Grasset, intitulé "Au Micro Salon, du lien et de l’IA". Voici un extrait du tout début, à retrouver dans son entier à la lecture de la revue papier ou du site des Cahiers...

Samedi 8 mars 2025, le magazine britannique Cinematography World a accompagné la Journée internationale des droits des femmes en faisant partager des articles qui mettent en lumière le travail remarquable de huit directrices de la photographies de par le monde à travers un de leurs films les plus récents. Coup de projecteur sur Tasha Back, Alice Brooks, ASC, Cecile Embleton et Alys Tomlinson, Judith Kaufmann, BVK, Suzie Lavelle, ISC, BSC, Hélène Louvart, AFC, Polly Morgan, ASC, et Nanu Segal, BSC.

Les ouvrages consacrés aux grands directeurs de la photographie qui ont marqué l’histoire du cinéma sont suffisamment rares pour que l’on mentionne celui-ci, paru en 2022, et consacré à Karl Freund, un des maîtres de l’Expressionnisme allemand qui fit ensuite une brillante carrière à Hollywood. Autant dire d’entrée de jeu, qu’à la lecture de cet ouvrage, notre déception est à la hauteur de nos attentes...

Dans sa série de vidéos cinéma publiées sur son site Internet, le CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée) a mis en ligne, en décembre 2024, l’un des derniers en date de sa collection de portraits "Métiers du cinéma", donnant la parole à la cheffe électricienne Mariore Manneville, qui a travaillé, entre autres directeurs de la photographie, avec Sébastien Buchmann, AFC, Jacques Girault, Alexis Kavyrchine ou Maxence Lemonnier. Une invitation à découvrir les facettes de ce métier et éventuellement susciter de nouvelles vocations...

L’emblématique caméra Technicolor - introduite en 1932 - a été fabriquée selon les spécifications de l’entreprise par la Mitchell Camera Corporation, avec moins de 30 exemplaires produits. Dans un article publié sur le site Internet de l’ASC (American Society of Cinematographers), Steve Gainer, ASC, ASK, conservateur du musée ASC, présente les différents aspects de la caméra 35 mm à trois bandes et certaines de ses caractéristiques.

Nous étions une vingtaine de privilégiés (dont 4 opérateurs de l’AFC), invités par ESL, membre associé de l’AFC, et Prolights, à visiter les locaux de Prolights en Italie. Après un accueil 5 étoiles la veille, nous avons démarré tôt notre visite le mercredi 15 janvier 2025. Avant même que celle-ci à proprement parler ne commence, nous avions rendez-vous dans leur showroom particulièrement bien fourni. Un peu l’impression d’être des gosses lâchés dans un magasin de bonbons. Bref, on s’est évidemment mis à tester tout ce qui était à portée de mains, et il y avait de quoi faire.

Dans l’American Cinematographer de janvier 2025, un article de Mark Dillon revient sur la manière dont le réalisateur Edward Berger et le directeur de la photographie Stéphane Fontaine, AFC, ont mis en scène et en images (cadre et lumière) le thriller politique et conspirationniste Conclave.

A l’occasion de Paris Photo 2024, qui a eu lieu mi-novembre, l’AFC a confié à un de ses membres, Jean-Louis Vialard, la mission d’aller faire un tour dans les allées de cette immense exposition annuelle.
Avec près de 250 exposants venus du monde entier, cette 27^e édition était bien sûr très attendue, d’autant plus qu’elle retrouvait pour la première fois le faste du Grand Palais à la suite de ses longs travaux de restauration (le lieu était fermé depuis 2021 et a réouvert à l’occasion des compétitions olympiques l’été dernier). Accueilli par un mur de 619 images immense ("People of the 20th Century" composition du photographe allemand, August Sander) - qui offre un portrait panoramique de l’Allemagne des années 1920 - le visiteur peut ensuite se perdre dans les allées du rez-de-chaussée (le secteur principal) ou ensuite parcourir les coursives à l’étage, comme par exemple la série "émergence" proposant une exploration de la scène artistique contemporaine dans ce qu’elle a de plus créatif (23 solo shows soutenus par de jeunes galeristes).

La planète brûle au sens propre comme au sens figuré, chaque catastrophe (naturelle comme humaine) se devrait de nous réveiller. Qu’en est-il ?

Lors de la sortie du film C’est le monde à l’envers, de Nicolas Vanier, le 16 octobre 2024, je n’ai pas pris le temps de le présenter. Puis deux, trois, quatre semaines sont passées, juste le temps pour qu’il disparaisse des écrans devant son insuccès. J’ai hésité longtemps avant de prendre l’initiative de le faire, cela pour deux raisons.

"Pas un pas sans Pathé", proclamait une publicité pour les appareils en 1954. Entre 1897 et le milieu des années 1980, Pathé a produit plus de 150 modèles de caméras et de projecteurs, ainsi qu’une multitude d’accessoires destinés aux professionnels et aux cinéastes amateurs. Dans un ouvrage publié par la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, Anne Gourdet-Marès, responsable de la collection des appareils de la Fondation, en dresse un inventaire riche en illustrations.

Dans son numéro 815 – décembre 2024 –, la revue Cahiers du Cinéma publie un entretien, réalisé par Fernando Ganzo, avec la directrice de la photographie Evgenia Alexandrova, AFC. Elle y évoque son parcours, la façon dont elle aborde son métier et revient sur quelques-uns des films qu’elle a photographiés. Voici un extrait du début de l’entretien...