At once the portrait of a woman, a tale and a political film, Mehdi M. Barsaoui’s Aïcha captures the mood of modern post Ben Ali Tunisia in the context of a multi-faceted thriller. While the journey of young Aya (Fatma Sfar) from her small town in southern Tunisia to the big city remains the main thread of the story, a host of secondary characters, both benevolent and malevolent, shape this coming-of-age tale in picaresque, social terms. Antoine Héberlé, AFC, returns to team up with the Tunisian director after his first film, Un fils, which won acclaim in 2019.
Aïcha has been selected in the Orizzonti section at Venice. (FR)
Ali Aga
Montage
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Articles (29)
81st edition of the Venice Film Festival
Antoine Héberlé, AFC, discusses the shooting of "Aïcha", by Mehdi M. Barsaoui
"The woman who wanted to live her life", by François Reumont for AFC
Entretiens avec des directeurs de la photographie
81e édition de la Mostra de Venise
Antoine Héberlé, AFC, revient sur le tournage de "Aïcha", de Mehdi M. Barsaoui
"La femme qui voulait vivre sa vie", par François Reumont pour l’AFC
Entretiens avec des directeurs de la photographie
A la fois portrait de femme, conte et film politique, Aïcha, de Mehdi M. Barsaoui, est un film qui capte l’ambiance de la Tunisie moderne post Ben Ali dans le contexte d’un thriller aux multiples facettes. Si le trajet de la jeune Aya (Fatma Sfar), depuis sa petite ville du sud tunisien jusqu’à la métropole, reste le fil principal de l’histoire, une cohorte de personnages secondaires, bienfaisants ou malfaisants, scandent ce voyage initiatique tel un récit social et picaresque. Antoine Héberlé, AFC, refait équipe avec le réalisateur tunisien après son premier film Un fils, remarqué en 2019.
Aïcha est sélectionné à Venise dans la section Orizzonti. (FR)
Aïcha est sélectionné à Venise dans la section Orizzonti. (FR)
Cinematographer Andreas Fischer-Hansen, DFF, has passed away
By Richard Andry, AFC
Andreas Fischer-Hansen
We are very saddened to hear of the passing, in his 83rd year, of the Danish cinematographer Andreas Fischer-Hansen, DFF. He was a Francophile and a great friend of the AFC, who never failed to visit us during events that we have organized in Paris : Micro Salon, Caméflex Festival, IAGA Imago 2012 and a lot of other meetings.
Le directeur de la photographie Andreas Fischer-Hansen, DFF, s’en est allé
Par Richard Andry, AFC
Andreas Fischer-Hansen
Nous avons la tristesse d’apprendre le décès, le 25 juillet dans sa quatre-vingt troisième année, du directeur de la photographie danois Andréas Fischer-Hansen, DFF. Francophile, il était un grand ami de l’AFC et ne manquait pas de nous visiter à l’occasion de manifestations que nous organisions : Micro Salon, Festival Caméflex, IAGA Imago 2012 et beaucoup d’autres réunions.
Kasper Tuxen, DFF, nous détaille les choix techniques pour "The Apprentice", d’Ali Abbasi
"Le côté obscur de la force", par François Reumont pour l’AFC
Les entretiens au Festival de Cannes 2024
Avec The Apprentice, clin d’œil à l’émission jadis présentée par le magnat de l’immobilier new yorkais, le réalisateur irano-danois Ali Abbasi propose un biopic pas comme les autres, où archives et recréation fictionnelle partagent le même ADN à l’écran. Un portrait donc de l’ex-président des USA, actuellement en campagne pour une réélection en novembre, que ce dernier a annoncé vouloir interdire de sortie sur les écrans. L’acteur Sebastian Stan y interprète un Donald Trump plus vrai que nature sur la période 1972-1986, accompagné par son mentor, l’avocat Roy Cohn (Jeremy Strong), l’autre pépite flamboyante du film, et prix d’interprétation potentiel. C’est le directeur de la photographie danois Kasper Tuxen, DFF (Julie en 12 chapitres, en 2021) qui met en image cette plongée très réaliste dans l’histoire contemporaine des Etats-Unis. Il vient nous parler d’Anakin Skywalker, de vidéo analogique et de savoir s’il est nécessaire d’aimer le protagoniste d’un film pour bien le filmer. (FR)
Kasper Tuxen, DFF, explains the technical choices for "The Apprentice", by Ali Abbasi
"The Dark Side of the Force", by François Reumont for the AFC
Les entretiens au Festival de Cannes 2024
Tacitly referring to the show once hosted by the New York real estate tycoon, Danish-Iranian director Ali Abbasi brings to us The Apprentice, a biopic unlike any other, in which archival footage and fictional documentary share the same DNA on screen. A portrait, therefore, of the former US president - currently campaigning for re-election in November - who has announced wanting to ban the film from being released. Actor Sebastian Stan portrays a very convincing Donald Trump, during the 1972-1986 period, accompanied by his mentor, lawyer Roy Cohn (Jeremy Strong), the other flamboyant gem of the film and possible award-winning performance. Danish cinematographer Kasper Tuxen (The Worst Person in the World in 2021) created the images for this highly realistic immersion into contemporary US history. He talks to us about Anakin Skywalker, analogue video and whether it is necessary to like the film’s protagonist to film them well. (FR)
Nadim Carlsen, DFF, nous parle du tournage de "Locust", de Keff
Par François Reumont
Les entretiens au Festival de Cannes 2024
Proposant une vision hors des sentiers battus de la capitale taïwanaise, Locust, de Keff, est aussi un film politique, doublé d’un portrait très sensible d’un jeune délinquant muet qui s’enfonce irrémédiablement dans le mensonge. Un mélange entre le cinéma de Edward Yang et un thriller brutal dont certaines scènes évoquent le Scarface de Brian De Palma.
Pour mettre en image ce premier film, le jeune réalisateur taïwanais a fait appel au directeur de la photo danois Nadim Carlsen, DFF, dont le travail avait déjà été remarqué sur la Croisette (notamment avec le Holy Spider, de Ali Abbasi en 2022, pour lequel la comédienne iranienne Zar Amir Ebrahimi avait remporté le trophée de la meilleure interprétation féminine). Locust est sélectionné en compétition à la Semaine de la Critique 2024. (FR)
Pour mettre en image ce premier film, le jeune réalisateur taïwanais a fait appel au directeur de la photo danois Nadim Carlsen, DFF, dont le travail avait déjà été remarqué sur la Croisette (notamment avec le Holy Spider, de Ali Abbasi en 2022, pour lequel la comédienne iranienne Zar Amir Ebrahimi avait remporté le trophée de la meilleure interprétation féminine). Locust est sélectionné en compétition à la Semaine de la Critique 2024. (FR)
Mathieu Plainfossé, AFC, "Going Elsewhere"
By Ariane Damain Vergallo, for Ernst Leitz Wetzlar
Portraits de directeurs de la photographie dans l’optique de Leitz
Just after the 39-45 war, Mathieu Plainfossé’s architect great-grandfather, inspired by the faith of the pioneers, set about rebuilding the town of Saint Malo, which had been almost destroyed by American bombing raids. It was a mammoth task that lasted more than 15 years, and which he oversaw with talent and perseverance. As for his grandfather, a renowned equestrian veterinarian, he had operated on nothing less than the Queen of England’s racehorses and those of the Aga Khan in his famous Grosbois clinic, using a technique invented by him. Remarkable men of whom he could later be proud.
Mathieu Plainfossé, AFC, "Partir ailleurs"
Par Ariane Damain Vergallo, pour Ernst Leitz Wetzlar
Portraits de directeurs de la photographie dans l’optique de Leitz
Juste après la guerre de 39-45, l’arrière-grand-père architecte de Mathieu Plainfossé, animé de la foi des pionniers, s’était attelé à la reconstruction de la ville de Saint-Malo presque complètement détruite par les bombardements américains. Un chantier de titan qui allait durer plus de 15 ans et qu’il avait suivi avec talent et opiniâtreté. Quant à son grand-père, un vétérinaire équestre renommé, il avait opéré, avec une technique inventée par lui, rien moins que les chevaux de course de la reine d’Angleterre et ceux de l’Aga Khan dans sa célèbre clinique de Grosbois. Des hommes remarquables dont, plus tard, il pourrait s’enorgueillir.