Brigitte Sy

Director

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Articles (30)

"Là où tu es", un spectacle de danse, théâtre et vidéo de Brigitte Barbier

Bookshelf

Brigitte Barbier, cheffe opératrice, auteure et réalisatrice, qui collabore avec l’AFC depuis de nombreuses années, a écrit une adaptation de son livre autobiographique Là où tu es, je ne suis pas (aux Éditions L’Harmattan) pour un spectacle pluridisciplinaire de danse, théâtre et vidéo, qu’elle met en scène à la Manufacture des Abbesses en janvier-février.

Entretien avec Alain Derobe, stéréographe
A propos d’"Astérix et Obélix : Au service de sa majesté"

Alain Derobe

L’AFC souhaite rendre hommage à Alain Derobe en publiant un entretien réalisé au moment du tournage d’Astérix et Obélix au service de sa Majesté, en Hongrie, en juillet 2011. Alain a parlé à bâtons rompus pendant qu’il surveillait du coin de son œil très affuté l’écran qu’il n’a pas quitté des yeux pendant ces cinq mois du tournage de ce quatrième opus d’Astérix et Obélix qui sortira en octobre 2012.

Hélène Louvart, AFC, revient sur la mise en images de "Romería", de Carla Simón
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Conversations with cinematographers at Cannes 2025

Romería est le troisième film de la réalisatrice catalane Carla Simón. Son film précédent, Nos soleils (Alcarràz), a obtenu l’Ours d’or à Berlin en 2022. Avec Romería, la réalisatrice reprend le thème familial déjà exploré dans ses précédents longs métrages mais cette fois-ci pour évoquer la relation entre ses parents biologiques alors qu’elle ne les a jamais connus. C’est la cheffe opératrice Hélène Louvart, AFC, qui signe l’image de ce film très personnel et important pour Carla Simón. Au-delà de l’accompagnement sur l’aspect aussi bien narratif qu’artistique d’Hélène Louvart, leur collaboration s’est appuyée sur une amitié développée depuis plusieurs années. Romería est en Compétition officielle de la 78e édition du Festival de Cannes. (BB)

Entretien avec Joséphine Derobe, stéréographe

Alain Derobe

Joséphine Derobe est stéréographe depuis sept ans. Elle dit malicieusement : « Tout le monde pense que je suis tombée dans la potion magique de la stéréoscopie depuis mon enfance mais pas du tout ! ». Elle a fait des études de journalisme presse écrite puis a été reporter et photographe. Elle ne connaissait pas le métier de son père car à la maison, « il était taciturne et secret ». Et puis un jour, il a eu besoin d’une 2e assistante photo à la dernière minute pour un projet d’AmaK Studio.

Nicolas Gaurin, AFC, à propos du tournage de "Classe moyenne", d’Antony Cordier
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Conversations with cinematographers at Cannes 2025

Accompagnant Antony Cordier depuis ses débuts avec Douche froide, sélectionné en 2005 à la Quinzaine des Réalisateurs, le directeur de la photographie Nicolas Gaurin, AFC, signe, avec Classe moyenne, une image froide et frontale à l’instar des personnages de cette comédie grinçante. Dans ce huis clos où l’on ne sait plus qui est le plus méchant ou le plus ignorant dans le lien avec autrui, surtout lorsque les différences de classes sociales sont au cœur des relations, nous suivons avec appétit – et Laurent Laffite cuisine bien ! - ces sept comédiens au caractère bien trempé. Avec Classe moyenne, Antony Cordier revient vingt ans plus tard à la Quinzaine des Cinéastes pour l’édition 2025 du Festival de Cannes. (BB)

Simon Beaufils looks back on the filming of Julia Kowalski’s "Que ma volonté soit faite" ("May My Will Be Done")
By Brigitte Barbier for the AFC

Conversations with cinematographers at Cannes 2025

Que ma volonté soit faite (May My Will Be Done), of polish born director Julia Kowalski, was shot in the Vendée region of France with a predominantly Polish cast. The director revisits the themes of exorcism and dark forces that are still very present in Poland, echoing her previous film, J’ai vu le visage du diable (I Saw the Face of the Devil). For her first feature film, Crache cœur (Raging Rose), she was accompanied by director of photography Simon Beaufils. This collaboration continued on her subsequent films, and he returned to shoot her latest feature film, May My Will Be Done, on film with a small crew. The film was selected for the 2025 Cannes Film Festival’s Directors’ Fortnight. (BB)

Patrick Blossier, AFC, reflects on his choices for shooting "Untamable", by Thomas Ngijol
By Brigitte Barbier for the AFC

Conversations with cinematographers at Cannes 2025

The production company Why Not, a staunch supporter of arthouse films and discoverer of many French directors (Arnaud Desplechin, Xavier Beauvois, Jacques Audiard, Bruno Podalydès, among others), has initiated the creation of cost-effective films (€1 million) with the constraint of only four weeks of shooting but with the advantage of not having to wait for funding. In this context, was produced Indomptables, the film by Thomas Ngijol, shot by director of photography Patrick Blossier, AFC, who was asked by the producers to join the crew in Cameroon. With his experience as a cinematographer since 1985, Blossier took on the challenge of accompanying the director to Yaoundé and shooting Untamable, which was selected for the 2025 Cannes Film Festival’s Directors’ Fortnight. (BB)

Patrick Blossier, AFC, revient sur ses choix pour tourner "Indomptables", de Thomas Ngijol
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Conversations with cinematographers at Cannes 2025

La société de production Why Not, grande fidèle des films d’auteurs et révélatrice de nombreux réalisateurs français (Arnaud Desplechin, Xavier Beauvois, Jacques Audiard, Bruno Podalydès, entre autres) s’est lancée dans la production de films à petit budget (1 million d’euros) avec la contrainte de quatre semaines de tournage seulement mais ayant l’avantage de ne pas attendre de financement pour lancer la fabrication. C’est dans ce contexte que le film du comédien Thomas Ngijol, Indomptables, s’est tourné et c’est au directeur de la photographie Patrick Blossier, AFC, que les producteurs ont proposé d’embarquer sur ce tournage au Cameroun. L’expérience du chef opérateur depuis 1985 n’étant plus à prouver, ce dernier se lance dans ce défi pour accompagner le réalisateur à Yaoundé et tourner Indomptables, sélectionné à la Quinzaine des Cinéastes de l’édition 2025 du festival de Cannes. (BB)

Antoine Cormier talks about the making of Julien Colona’s film "Le Royaume"
By Brigitte Barbier for the l’AFC

Conversations with cinematographers at Cannes 2024

Julien Colona’s first feature film, Le Royaume, tells the story of a young girl who discovers her father’s true nature, and tries to love him at all costs. The relationship thus forged resembles a journey of initiation along the roads of the Isle of Beauty. A film with Corsicans, shot in Corsica, by a Corsican filmmaker. With cinematographer Antoine Cormier, we immerse ourselves in the making of this two-faceted thriller. Le Royaume is in the Un Certain Regard Official Selection at the 77th Cannes Film Festival. After three years as a camera assistant, Antoine Cormier went on to light short films, music videos and commercials. His passion: shooting on film. When he met Julien Colonna on a commercial, they shared a passion for doing "well with little". (BB)

Articles (30)

Jonathan Ricquebourg, AFC, nous parle du tournage de "L’Aventura", de Sophie Letourneur
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Conversations with cinematographers at Cannes 2025

C’est Sophie Letourneur qui ouvrira le bal de l’ACID 2025 – Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion –, l’une des plus jeunes sections parallèles du Festival de Cannes. Pour L’Aventura, et comme pour son film précédent Voyages en Italie, la réalisatrice partage l’affiche avec Philippe Katerine. Cette douce et parfois rugueuse comédie placée sous le signe du road trip en famille est filmée par Jonathan Ricquebourg, AFC, qui avait déjà tourné avec Sophie Letourneur pour Voyage en Italie. S’imprégnant du réel, la réalisatrice crée une narration sans frontière entre le vécu et la fiction et donne un ton très personnel et intime au film. Jonathan Ricquebourg partage ici son expérience d’un tournage qui a fonctionné « comme une troupe de théâtre ». (BB)

Noé Bach, AFC, accompanies the image on Agathe Riedinge’s "Wild Diamond"
By Brigitte Barbier

Conversations with cinematographers at Cannes 2024

Writer, director and photographer Agathe Riedinger, a graduate of the École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD), directed two short films before embarking on the production of her first feature-length film, Diamant Brut. She explores the same themes as in her short films: denouncing the overload of societal norms for women and thus addressing the question of female emancipation. Noé Bach, AFC, worked with the young director to bring this ultra-modern story to life visually. He offers an exhilarating contemporaneity of the framing and texture that meticulously complements the script. Diamant Brut is the only debut film selected for the Official Competition at the 2024 Cannes Film Festival. (BB)

Noé Bach, AFC, accompagne à l’image "Diamant brut", d’Agathe Riedinger
Par Brigitte Barbier

Conversations with cinematographers at Cannes 2024

Auteure, réalisatrice et photographe, Agathe Riedinger, diplômée de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD), réalise deux courts métrages avant de se lancer dans la fabrication de son premier long métrage, Diamant brut. Elle y interroge les mêmes thématiques que dans ses courts métrages : dénoncer le trop plein de code pour exister en tant que femme et aborder ainsi la question de l’émancipation féminine. C’est Noé Bach, AFC, qui accompagne la jeune réalisatrice pour mettre en image ce récit ultra moderne. Il propose une contemporanéité exaltante de cadre et de texture qui accompagnent minutieusement le scénario. Diamant brut est l’unique premier film sélectionné en Compétition officielle au Festival de Cannes 2024. (BB)

Irina Lubtchansky, AFC, parle de sa collaboration avec Arnaud et Jean-Marie Larrieu sur "Le Roman de Jim"
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Conversations with cinematographers at Cannes 2024

Adapté du dernier roman éponyme de l’écrivain Pierric Bailly, Le Roman de Jim (paru chez POL en 2021), interroge la paternité en dehors des liens du sang. Le tournage s’est passé entièrement dans le Haut-Jura, dans les décors décrits dans le livre. Ce sont les frères Larrieu, Arnaud et Jean-Marie – le tandem de réalisateurs qui tournent tous leurs films à la montagne, Peindre ou faire l’amour, Tralala…– qui s’emparent de ce mélodrame. Ils font appel à la directrice de la photographie Irina Lubtchansky, AFC, pour signer l’image de cette saga qui s’étale sur 25 ans. Elle nous propose un retour sur cette première collaboration avec deux réalisateurs qui donnent le ton au cinéma d’auteur français. Avec Le Roman de Jim, les frères Larrieu sont de retour au Festival de Cannes 2024, en sélection officielle Cannes Première. (BB)

Hélène Louvart, AFC, revient sur son concept de travail et ses choix à propos de "Firebrand", de Karim Aïnouz
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Conversations with cinematographers

Après avoir réalisé de nombreux films au Brésil ainsi que des documentaires à Berlin et en Algérie, Karim Aïnouz s’engage avec Firebrand dans un thriller historique en langue anglaise, une première pour ce réalisateur au parcours atypique. Il a obtenu le prix Un Certain Regard en 2019 pour La Vie invisible d’Euridice Gusmão, pour lequel Hélène Louvart, AFC, collaborait pour la première fois avec lui. Firebrand les réunit de nouveau, Hélène Louvart revient sur cette nouvelle collaboration autour d’un univers visuel inattendu. Le film est présenté en Compétition officielle au Festival de Cannes 2023. (BB)

Christophe Pollock
par Brigitte Barbier

Christophe Pollock

C’est si douloureux de parler d’un ami qui vient de disparaître.
D’en parler à l’imparfait. Ton sourire et ton regard bleu doux vont me manquer.
J’ai travaillé à tes côtés à plusieurs reprises, ma caméra collée à la tienne. (...)

74e Festival International du Film de Berlin, édition 2024 Entretien avec la cheffe opératrice Joséphine Drouin Viallard à propos de "Dahomey", de Mati Diop, Ours d’or à Berlin
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Conversations with cinematographers

Depuis 2009, Mati Diop réalise des films qui s’inscrivent dans une volonté de faire exister le cinéma africain. Atlantique, son premier long métrage tourné au Sénégal, a remporté le Grand Prix au Festival de Cannes en 2019. C’est pour un long métrage documentaire, Dahomey, qu’elle propose de suivre le retour au Bénin des œuvres détournées par les colons français. Le regard de Mati Diop sur le rapatriement de ces œuvres met en lumière le symbole d’un possible retour pour tous les Africains à leur propre identité. La réalisatrice a confié l’image de Dahomey à la jeune cheffe opératrice Joséphine Drouin Viallard. Dahomey a reçu l’Ours d’or au 74ème Festival International du Film de Berlin et sort sur les écrans le 11 septembre. (BB)

Guillaume Schiffman, AFC, parle de son travail à l’image sur "Rien à perdre !", de Delphine Deloget
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Conversations with cinematographers

En sélection à Un Certain Regard de ce 76e Festival de Cannes, Rien à perdre ! est le premier long métrage de la documentariste Delphine Deloget. Elle avait déjà traité de la relation filiale dans son documentaire L’Homme qui cherchait son fils, où un père à la recherche de son fils, probablement kidnappé, défie les autorités chinoises. Dans Rien à perdre !, Virginie Effira interprète une mère qui se bat contre la justice française et son manque de discernement envers la protection de l’enfance. Ce drame social, entièrement tourné à Brest, est accompagné par l’image sobre, réaliste, de Guillaume Schiffman AFC. Il développe ici son désir de proposer une image, certes réaliste mais de cinéma, comme il se plaît à le souligner. (BB)

Simon Beaufils revient sur le tournage de "Que ma volonté soit faite", de Julia Kowalski
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Conversations with cinematographers at Cannes 2025

Que ma volonté soit faite, réalisé par Julia Kowalski, d’origine polonaise, servi par un casting majoritairement polonais, est tourné en Vendée. La réalisatrice revisite les thèmes de l’exorcisme et des forces obscures encore très présents en Pologne et propose une certaine résonance avec son film précédent, J’ai vu le visage du diable. C’est pour son premier long métrage, Crache cœur, que le directeur de la photographie Simon Beaufils l’accompagne pour signer l’image. Cette collaboration se poursuit sur ses films suivants et il revient sur ce tournage en petite équipe et sur pellicule pour ce dernier long métrage, Que ma volonté soit faite, sélectionné à la Quinzaine des Cinéastes de l’édition 2025 du Festival de Cannes. (BB)

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