Editorial de la Lettre d’octobre 2007

par Rémy Chevrin

par Rémy Chevrin La Lettre AFC n°169

Après une première projection de septembre toute pleine de charme et de surprise (le très beau film d’Olivier Panchot éclairé par notre collègue Pierre Milon), nous retrouverons dans la continuité de l’énergie de cette rentrée le nouveau film de Jean-Jacques Annaud éclairé par Jean-Marie Dreujou. Ce rendez-vous mensuel reste, bien sûr, l’occasion de se retrouver et de découvrir le travail de nos membres mais aussi de continuer à faire vivre l’AFC par les échanges et les propositions de chacun.

A l’occasion de l’une d’entre elles, nous est venue l’idée d’ouvrir nos portes à un de nos plus illustres opérateurs du cinéma français qui a su par la diversité de son travail promouvoir notre 7e art. L’AFC est donc très heureuse d’accueillir en tant que membre d’honneur Jean Penzer que nous avons tous eu l’occasion de côtoyer dans nos vies professionnelles.

Mais à une nouveauté est venue s’en greffer une autre pendant les vacances : comme elle nous l’avait laissé entendre au début de l’été, Nathalie d’Outreligne a décidé de voguer vers d’autres horizons professionnels et quitte donc l’AFC à la fin du mois de septembre. Nous lui souhaitons tout le succès possible dans ses nouvelles décisions et espérons la croiser lors de nos rendez-vous cinématographiques mensuels.
Nous accueillons donc Mathilde Demy (déjà présente à Cannes) qui s’est très vite adaptée au rythme et aux ambitions de l’association : elle connaît bien notre métier puisqu’elle a longtemps travaillé en production. Son énergie débordante ne peut être que bénéfique à l’heure où beaucoup de projets et d’idées semblent atterrir sur les bureaux de l’AFC grâce en grande partie à la volonté de nos associés. Nous aurons l’occasion de mettre en place prochainement un planning lisible de l’ensemble de nos rendez-vous mensuels et que l’on vous fera parvenir.

Enfin, il est peut-être temps pour nous de penser à Imago et à sa présidence que nous avons ses dernières années plusieurs fois refusée : il est nécessaire aussi de savoir se regrouper avec plus de force et plus d’ambition. Nos cultures européennes si différentes et si complémentaires doivent aussi déboucher sur un regard commun face aux mutations permanentes auxquelles notre métier est soumis. Savoir travailler ensemble entre corps de métiers, réfléchir sur notre avenir, tout cela fait partie de notre engagement et d’OBLIGATION MORALE.
Pour cela, il faut continuer à faire vivre le mélange des hommes et l’inter-association des techniciens du film (IATF) est un vrai creuset de réflexion, partenaires des autres acteurs officiels du cinéma français.
Bonne rentrée à tous !