Entretien audio avec Renato Berta, AFC
« Nous continuons notre exploration d’un métier de l’ombre — celui qu’on appelle le directeur de la photographie — avec l’un de ses plus remarquables connaisseurs : Renato Berta. Une extraordinaire carrière commencée à l’âge de 23 ans en 1969 avec Vive la mort, de Francis Reusser, et Charles mort ou vif, d’Alain Tanner — accompagnant la nouvelle vague suisse, pays où il est né, même s’il s’est formé en Italie et a continué sa carrière en France.
Pour Renato Berta, le métier de "chef op’" est difficile à définir puisque son rôle change à chaque film, en fonction du réalisateur, du budget, de son degré d’implication et bien entendu de la forme que va prendre le film. Pourtant, c’est pour lui la collaboration qui est bien au cœur de son travail : sur un plateau avec le metteur en scène, les comédiens, les responsables des décors, du son ou des costumes ; et bien sûr l’équipe image dont il a la responsabilité. "Tout ce que vous voyez à l’écran passe par moi", résume-t-il... » (T. E. & M. R.)
Minutage des différents chapitres de l’entretien :
- 00:02:12 — Directeur de la photographie, un métier de collaboration au service de l’image
- 00:08:28 — La rencontre avec Philippe Garrel de L’Ombre des femmes au Sel des larmes
- 00:15:26 — La préparation d’un film ou la mise en place d’une philosophie
- 00:22:57 — Le travail avec un cadreur : concentration maximale
- 00:25:25 — Le choix fort de la pellicule 35 mm plutôt que le numérique
- 00:35:55 — Questions de lumière : cellule, contraste et sources
- 00:50:07 — L’étalonnage d’un 35 mm scanné : jusqu’où intervenir ?
- 00:56:51 — Une formation en Italie dans les années 1960
- 01:03:55 — Comment se créer sa propre cinéphilie en 2020 ?
- 01:12:15 — « Chaque film est un prototype » dont il faut trouver sa propre cohérence.
- Ecouter ou télécharger en MP3 l’entretien avec Renato Berta, mis en ligne le 21 octobre 2020.
- Lien vers tous les entretiens mis en ligne depuis janvier 2019.